Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)

'EITBAITS.

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CHIMIE.

et demie son poids, et l'eau bouillante trois fois son poids; la chaleur le décompose en hydrochlora te qui se sublime, et en chlorure de zinc qui se fond.

Mais ce que ce composé offre de plus remarquable , c'est la propriété qu'il a de faciliter si bien l'étamage, qu'on peut, en s'en servant, souder du cuivre ou du fer avec de l'étain, du plomb ou du

zinc, du zinc avec de l'étain ou du plomb, et même de l'étain et du plomb réciproquement. Il paraît qu'il met si bien à nu les surfaces sur lesquelles on l'applique, qu'aussitôt le contact il se fait des alliages plus fusibles qui déterminent rétamage. Les avantages que l'on peut retirer de l'emploi de ce sel sont très--grands, et le bon marché auquel on l'obtient permet d'en généraliser l'usage. Il agit probablement aussi comme réduisant ; car, ayant une grande cuve de laboratoire en tôle tel-

lement dégradée par l'oxydation qu'elle était trouée en plusieurs endroits , l'essai que j'ai fait de l'étamer avec du plomb à l'aide du sel double m'a parfaitement réussi. C'est à l'état de dissolution qu'il faut employer ce sel, et non en poudre, parce qu'il est indispensable que les surfaces à étamer en soient enduites jusque dans leurs plus petites inégalités.

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rique comme les autres chlorures métalliques mais qu'ils résistent très-fortement à son action. On pouvait supposer que réciproquement les hydracides pourraient décomposer les sels de mercure formés par les oxacides ; c'est ce que confirment les présentes expériences. a Acide muriutique dissous clans l'eau et sulfate de mercure. L'acide muriatique liquide décompose facilement le sulfate de mercure, froid s'il est en excès, en formant une combinaison soluble de chloride de mercure dans l'acide chlorhydrique, et avec l'aide de la chaleur s'il n'est qu'en quantité suffisante, en donnant lieu à du chloride de mercure en aiguilles cristallines qu'on peut recueillir sur un filtre et laver avec un

peu d'eau.

Acide chlorhydrique gazeux et sulfate de mercure. A froid, le gaz chlorhydrique est sans action sur le sulfate de mercure; mais, si l'on chauffe légèrement, il est absorbé avec un fort dégagement de chaleur. Si l'on chauffe le produit il se distille du chloride de mercure , puis de l'acide sulfurique, et il reste un peu de sulfate de mercure, à moins qu'on ne continue à faire passer le courant de gaz chlorhydrique. Le résidu de sulfate tient à ce que, lorsqu'on chauffe un mélange de chloride de mercure et d'acide sulfurique, il se forme toujours un peu de sulfate lorsque cet acide est en excès.

63. Sur le SUBLIMÉ CORROSIF et quelques compo-

séeanalogues ; par M. Mohr. ( Ann. der. Ph., ) t. XXXI,' p. On sait que le chloride et le cyanide de mercure ne sont point décomposés par l'acide sulfii-

Ainsi l'acide chlorhydrique attaque le sulfate de mercure, soit par voie humide, soit par voie sèche; niais l'acide sulfurique en excès peut aussi décomposer partiellement le chloride de mercure.

Acide iodhydrique et sulfite de mercure. L'acide iodhydrique dissous daim l'eau décompose