Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)
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CHIMIE.
EXTRAITS.
ces; elle se décompose peu à peu, et elle finit par laisser déposer, à l'état métallique , la moitié de l'argent qu'elle contenait ; l'autre moitié constitue,
d'or que lorsqu'elle est concentrée au point de de métal. contenir au moins Le formiate de potasse produit cet effet beaucoup mieux que racide libre ; mais il ne sépare d'une dissolution concentrée que les deux tiers
avec 'l'acide citrique, le sel de deutoxyde ordinaire. L'argent déposé a souvent la couleur de l'or, et, comme ce métal, ii est alors transparent et parait vert; mais quand on le chauffe il prend l'aspect de l'argent pur. La potasse précipite de la dissolution rouge, en
la décolorant, une matière pesante tout à fait noire, qui est probablement le protoxyde; mais cette matière se comporte, avec tous les réactif, comme si c'était un mélange d'argent et de deutoxyde , et il est probable qu'elle éprouve une décomposition spontanée. -
Le succinate d'argent devient jaune-citron à 1000 dans le gaz hydrogène, et, à une température un peu plus élevée, la moitié de l'acide succinique qu'il contient se sublime. Le proto-succinate d'argent ainsi formé est insoluble dans l'eau.
L'oxalatedargent, exposé à oo° à l'action du gaz hydrogène, prend une teinte jaune-brunâtre claire ; mais la décomposition semble rester seulement partielle à cette température. Si l'on chauffe jusqu'à 1400, il devient brun, mais aussitôt après il détonne très-fortement. Le deutoxyded'argent pur est réduit à l'état Métallique exactement à la chaleur de i oo" par le gaz hydrogène, et sans passer par l'état de protoxyde.
66. Sur la précipitation de i'oa ; par M. Morin. (Journ. de Pharm., t. 2.6 , p. io4.) L'acide formique ne précipite une dissolution
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environ de l'or qu'elle contient. Le sulfate de fer précipite complétement l'or de ses dissolutions, même lorsque celles-ci n'en renferment que 7,-1,-. Mais pour que l'opération réus-
sisse bien, il faut faire chauffer la liqueur et y ajouter une quantité notable d'acide muriatique.
67. Notice sur un procédé électro- chimique ayant pour objet de dorer l'ARGENT et le LAITON; par M. le professeur de la Rive. ( Bibl.
de Gen., t. 25, p. 4o7.) On place l'objet à dorer, argent ou laiton, dans
une dissolution d'or très-étendue, qui est ellemême renfermée dans une espèce de sac cylindrique , fait de baudruche ou de vessie. Il faut avoir soin de remplir d'eau, avant de s'en servir, le cy-
lindre de vessie ou de baudruche, afin de bien l'humecter et de rendre ses parties bien flexibles, .et de s'assurer aussi qu'il n'a aucun trou. Quand on a introduit la dissolution d'or dans le sac de vessie, on place à son tour ce dernier dans un bocal de verre plein d'eau acidulée par quelques gouttes d'acide sulfurique ou nitrique : dans cette dissolution plonge une lame de zinc à laquelle on peut donner la forme d'un cylindre creux qui entoure la vessie. Cette lame de zinc communique par un fil métallique avec l'objet à dorer, et l'on a ainsi
un couple dans lequel cet objet joue le rôle de 30 Tonte XVII, 184o.