Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)
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EMPLOI DE L'AIR CHAUD
DANS LES USINES A FER DU HARTZ.
beaucoup de temps et de travail , et que la production d'un feu d'affinerie n'est pas aussi grande qu'on pourrait le penser d'après le poids des
que le temps de la fusion est prolongé bien au delà du nécessaire. La profondeur du foyer varie de om,23 à
la distance de la warme au contrevent de on,,6o à om,7o. La distance de la haire à la face de (Alio est
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loupes.
On distingue deux variétés dans la méthode d'affinage l'une, l'affinage par portions( Durehbrechfrisehen), consiste à soulever la masse fon' due Par fragments que l'on présente successivement et à plusieurs reprises devant la tuyère , et
enfin à auciler la loupe, c'est-à-dire à soulever une dernière fois le gâteau presque affiné ou à l'exposer sous le vent pour achever sa purification ; l'autre, l'affinage en masse (Khuppfrischer), consiste à
soulever la fonte amassée au fond du creuset d'abord en plusieurs fragments, comme dans l'autre méthode , ensuite en un seul gâteati ou Marri") que l'on présente une ou deux fois devant
la tuyère et que l'on avale ensuite. On fait quelquefois une troisième variété, qui n'est qu'une corn-. binaison des deux autres ; elle consiste à soulever plusieurs fois la masse par portions , à la soulever ensuite en un seul gâteau , et enfin à l'avaler (c'est ce qu'on appelle das combinirteFrischeiz).
On pourrait croire que la première méthode doit donner un meilleur fer, puisque chaque portion est présentée isolément à plusieurs reprises sous le vent. Cependant l'expérience montre que raffinage en masse donne un fer plus homogène et surtout moins pailleux ; mais il paraît que la dépense de combustible est un peu plus forte. Il n'existe pas pour l'étirage de foyers séparés; l'étirage d'une loupe se fait pendant la fusion du métal destiné à former la loupe suivante, en réchauffant les barres dans le même foyer. Il en résulte , surtout quand on fabrique du petit fer,
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en général plus grande. La sole est presque toujours horizontale, quelquefois elle incline légèrement .vers la warme ou vers la rustine; la warme est en général verticale, quelquefois inclinée en dedans; le contrevent, la rustine et. la face de chio toujours déversés en dehors. Souvent la face de chio manque entièrement ou n'a que quelques centimètres de hauteur. Dans ce cas le creuset est fermé sur le devant par du menu charbon et du fraisil, à travers lequel on passe le ringard quand on veut faire écouler les scories. L'inclinaison en dehors des faces du creuset n'a pour objet que de faciliter le travail et la sortie de la loupe.. L'inclinaison en dedans de la warme sert à rapprocher du contrevent le point du maximum de chaleur; mais on peut y parvenir en avançant un peu plus
la tuyère, et on a en outre l'avantage de moinè échauffer la warme. La tuyère est en cuivre et maintenue au moyen de coins dans une chapelle en fonte; l'ceil est tantôt demi-circulaire, tantôt circulaire. On souffle quelquefois avec deux buses, niais le plus souvent avec une seule.
On admettait généralement autrefois, et plusieurs affineries admettent encore, que l'affinage
est favorisé par un vent croisé et intermittent
comme le donnent deux soufflets et deux buses. Cependant dans les nouveaux feux, à Kônigshiitte , par exemple, on a établi une machine soufflante à pistons pour le service de deux feux. La tuyère avance de 8 àio centimètres clans le