Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)

EMPLOI DE L'AIR CHAUD

476 chauffait par l'économie de combustible que si on contrela flamme perdue du gueulard, résultat de la quandit par l'expérience. La considération chaud semble tité de chaleur apportée par Vair compte donc tout à fait insuffisante pour rendre calculer exacdes effets observés; cependant, pour effets, il faut corntement quels peuvent être ces chaud non pas parer la chaleur apportée par l'air la combustion .à la chaleur totale développée par développée par de cet air, mais seulement à celle de quel-

rayon la portion qui se brûle dans untuyère

quelque

ques décimètres autour de la elle

énergie que l'on suppose à la combustion, rait a déjà patpeut être complète que lorsque dans le fourneau, de couru une hauteur notable fraction qui exprime ce rapport peut sorte que la. comparable à celle qui reêtre considérable, et Supposons, de combustible. présente l'économie de 'fair dans qu'il ne se brûle que par exemple, facile lés environs immédiats de la tuyère, il est l'air sera de voir que la chaleur apportée par auprès de celle développée I 8 p. 3,6 la charge de la tuyère; on pourra donc augmenter proportion, de de minerai presque dans la même tuyère se la manière que la température de Alors les gaz qui trouve la même qu'auparavant. s'élèveront dans la cuve étant d'abord à la même température et venant à rencontrer des couches des plus minces de combustible, et, au contraire, de matières à fondre se recouches plus épaisses qui explique pourquoi froidiront davantage, ce chaleur au gueulard avec l air

il y a moins de

êhand qu'avec rait froid. L'échauffement de l'air produit encore dans l'ouvrage une augmentation de température par

DANS LES LSTNES A FER DU IIARTZ.

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une autre raison qui a été signalée et développée par M.. Berthier. L'affinité de l'oxygène de fair pour le carbone étant exaltée par l'augmentation dé température , il en résulte une combustion plus complète aux environs immédiats de la tuyère ce qui produit deux effets distincts : 10 augmen-

tation de température dans l'ouvrage; 2' diminution de la quantité de charbon brûlée inutilement dans les parties supérieures du fourneau

d'où résulte encore une ,diminution de température au gueulard. On arrive donc de toute manière aux mêmes conclusions, de sorte que l'effet de l'air chaud est un résultat complexe dû au ca-

lorique apporté dans le fourneau et à une meilleure distribution de celui qui s'y développe. On a souvent dit qu'on pouvait, par la corn. pression de fair, obtenir les résultats dus à l'échauf-

fement. Cela est vrai en partie : la pression étant plus forte dans le .portevent, l'air qui sort par la buse s'échappe avec une plus grande vitesse, et étend un peu le rayon de la sphère dans laquelle a lieu la combustion la plus énergique; par suite

la combustion auprès de la tuyère est plus abondante, parce que le contact avec le charbon est plus multiplié ; d'où il résulte , comme avec l'air chaud, plus grande chaleur dans l'ouvrage et combustion moins abondante dans les

parties supérieures. Il semble inexact d'admettre qu'une plus grande compression dans lé portevent puisse favoriser la combustion en fournissant de l'air possédant une plus grande densité; outre que cette augmentation de densité même clans le portevent , est trop faible pour pouvoir exercer beaucoup d'influence elle se résume à la sortie ,

de la buse en une plus grande. vitesse, et on .admet