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EMPLOI DE L'AIR CHAUD

généralement que fair, ,à la sortie, a une pression qui ne diffère pas de la pression extérieure. Cette influence de la pression ne se fait sentir que sur une petite étendue, et plutôt dans la direction de l'axe de la buse que dans toute autre ; dans une section horizontale du fourneau , même à trèspeu de distance au-dessus de la tuyère, la pression est tout à fait indépendante de la pression dans le

portevent , et n'est plus déterminée que par la condition de permanence dans le mouvement, laquelle exige que par chaque section horizontale il passe à chaque instant une quantité d'air constante et égale à celle qui entre par les buses et sort par le gueulard. Si on imagine deux sections faites dans l'ouvrage, l'une un peu au-dessous, l'autre un peu au-dessus de la tuyère, l'augmen-

tation de pression dans le portevent doit être con-

sidérée comme n'ayant d'influence directe que dans la portion de l'ouvrage comprise entre ces deux plans. Elle aide à .faire pénétrer l'air plus également dans toutes les parties de cet espace, et met ainsi cet air en contact avec une plus grande masse de charbon. De là une température très-élevée dans cet espace et une combustion plus complète de l'air, absolument comme dans le cas de l'air chaud. Mais on voit de suite que l'effet de la compression de l'air n'augmente pas indéfiniment avec cette compression, et qu'une

DANS LES USINES A FER: 'DU HARTZ.

479 cun avantage à l'augmenter, et qu'il y aurait même

avantage sous le rapport de la dépense de force motrice à la diminuer. Les Usines qui sont dans cette position sont certaines de trouver un avantage économique dans l'emploi de l'air chaud, si la force de la machine soufflante permet de ne pas diminuer la pression au delà d'une certaine limite tout en soufflant une masse d'air suffisante.

Un inconvénient grave, que l'emploi de l'air chaud a présenté dans plusieurs usines, a été la di-

minution de production journalière. Les usines, de Rothehütte, de Sollingerhütte et d'Altenau , Hartz ; celles de Wasseraffingen , de Rioupéroux , de Malapane , etc., offrent d'assez nombreuses exceptions pour que cet inconvénient ne doive pas être regardé comme une conséquence nécessaire de l'emploi de l'air chaud. La cause en est tout entière dans la trop grande diminution de vent ( en poids ) introduite dans le fourneau. Les nombres rapportés plus haut montrent que le poids de l'air a toujours beaucoup diminué en

passant de l'air froid à l'air chaud. Ainsi, lance A. Minigshütte.

A Rothehiitte.

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Air froid. Air chaud. 13me 10,36 17,25

Reste à savoir si on aurait pu , toutes choses égales d'ailleurs , augmenter le poids d'air injecté.

fois celle-ci suffisante pour faire pénétrer l'air dans

Il est bien évident qu'il y a une limite qu'il ne

de la tuyère, il n'y aurait plus que du désavantage à l'augmenter, en supposant même que la

même quand cet air est chaud, et de consommer

Il est possible, et même probable, que dans bien des usines la pression est telle qu'il n'y aurait au-

voir qu'on aurait pu augmenter la quantité d'air

toutes les parties de l'ouvrage, situées au niveau

force motrice dont on dispose en donnât le moyen.

faut pas dépasser sous peine de refroidir l'ouvrage,

inutilement du charbon dans les' parties supérieures du fourneau ; mais du moins on peut faire chaud de manière à obtenir un accroissement con-