Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)
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£.SS,W 496 sus avec une loupe , on arrive par tâtonnement à
le placer tangent aux deux lignes; en rc4létant
plusieurs fois cette opération on arrive à déterminer exactement le point de contact, on le marque Sur la plaque et on divise l'intervalle compris entre ce point et le point a , en un certain nombre
de parties égales, en 5o, par exemple, et on
écrit en rçgard du ri° 5o la teneur en argent du minerai , soit i 2211?'"s,5 au quintal, ou 3,48o p. o/o. Il est bien entendu que dans les essais d'argent on devra toujours prendre, pour faire les essais , le poids de matière qui a servi à faire la graduation ; à Freyberg on prend le quintal des essais au chalumeau, qui se divise en 22 marcs (chaque marc 32 loths) , et qui pèse exactement décigramme. Cela fait, par un calcul bien simple , on arrive à déterminer la proportion d'argent
renfermée dans les minerais qui donnent des boutons s'intercalant exactement entre les deux lignes convergentes sur chacune des divisions, et on les écrit en regard. Pour dresser cette table , en désignant par L la longueur de l'échelle, par /la distance de la ne division au point a; par Die diamètre du bouton norrnal, et cl celui du bouton correspon-
dant à n ; par P et p les poids correspondants, ou mieux les richesses correspondantes, on a.
d
D
e
L. D'un autre côté on a
P
p P: : L3 L3 Lorsque le bouton vient toucher à la fois les deux
lignes entre deux divisions, on évalue à l'oeil ou on mesure la distance au trait immédiatement inférieur, et on détermine la partie proportionnelle comme dans le calcul des logarithmes. Pour l'échelle de la fig. 4, il est facile de calculer les
AU CHALUMEAU.
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'teneurs en centièmes ; puisque l'essai est fait sur oo milligrammes et que t .rnilligramme=3510"',2 exactement, il suffit cl,e; diviser tous les nombres inscrits sur l'échelle par 35,2. La même échelle ne peut pas servir immédiatement pour les essais d'or, parce que les boutons
sont pins sphériques qiie ceux (l'argent; on ne peut pas déterminer Mimédiatement la richesse des minerais, d'après le rapport des densités ; il
faut préparer un petit bouton d'or pur qu'on
porte sur l'échelle et pour lequel on fait une nouvelle graduation; mais les essais d'or sont trop rares pour qu'il y ait une grande utilité à construire la nouvelle échelle. 2° 11 faut plusieurs forets pour creuser des trous dans le charbon ; il suffit ,d'en avoir trois de di-
mensions différentes. Le premier (fig. 5) a une forme pyramidale évasée ; il sert à faire dans le charbon des trous cylindriques, pour fondre les essais d'argent, d'or et de cuivre ; il est quadrangulaire, et formé de deux tranchants qui se coupent
à angle droit; son diamètre inférieur est de ,r de pouce, il est engagé dans un manche en bois, et maintenu par une virole en laiton, Le deuxième fig. 6) sert à faire des trous plus grands ,. d'une forme elliptique, pour le grillage de certaines substances avant l'essai quantitatif, et pour fondre les essai,s de plomb et d'étain. Le diamètre supérieur est de î de pouce, et la longueur de de pouce. Le troisième, représenté fig. 7 , est le plus petit, il n'a" pas de manche ; il est formé par deux tranchants à angle droit de 73.ii de pouce de large ; il
sert à percer de petits trous cylindriqqes; l'autre extrémité , qui est en forme de spatule et tran-