Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)
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AU CHALUMEAU.
ESSAIS 498 chante ,. sert à creuser des trous peu profonds pour les analyses qualitatives.
3° Pour les coupellations, il faut une petite ca- psule enfir pour supporter les coupelles, avec
un moine pour les fabriquer et un support pour tenir la capsule. On doit avoir deux capsules, A et B, et deux moines, C et D, pour faire des coupelles de deux grandeurs (fig. 8). Le support a son manche en bois, il est représenté (fig. 9). 40
La pièce la plus importante est un porte-
charbon (Kohlenhalter), représenté (fig. Io). A représente sa face antérieure, et B et B' l'une des faces
latérales ; C est la coupe perpendiculaire à cette face. Il présente la forme d'un cube en tôle, Vide à
l'intérieur, et ouvert par ses deux faces supérieure et inférieure ; la face B est percée d'un trou a et d'une fente b qui servent à l'introduc-
II
tion de la flamme. Le charbon C, qui remplit à peu près sa capacité intérieure, est maintenu par la plaque d que pousse une vis de pression c, engagée dans l'écrou f, et garnie d'un manche en bois e, qui sert en même temps de support à l'instrument. Une plaque h, qui peut se rabattre en h', sert à fermer la fente b , de manière à laisser libre l'ouverture a seulement; pour la clarté du dessin, cette plaque est supposée enlevée sur la fig. B. Enfin une petite douille k sert de point de suspension à l'extrémité d'un petit fil de platine façonné en anneau (fig. ï 1), et servant de support aux petites capsules de porcelaine qu'on introduit
dans cet appareil. Ce_ fil de platine est désigné
par les lettres 1 m n, sur la _fig. B; il
passe
par une fente i, tracée verticalement sur la face antérieure. Chaque face du porte - Charbon a pouce 733 de large et t pouce L, de haut. L'appareil
499 est complété par une petite feuille mince de platine figurée en élévation, de face et de côté, sur les fig. B et C, et désignée par la lettre c sur la fig. .1 1. Elle se recourbe en crochet à la partie
supérieure et se suspend à l'anneau de platine;
elle est opposée au trou d'introduction de la flamme et sert à réverbérer la chaleur sur la capsule. On verra plus loin comment le charbon et les capsules sont disposés pour les opérations. 5° Pour les essais d'or et d'argent, on se sert de plomb d'oeuvre granulé, d'un grain très-fin et
uniforme; on le prépare en prenant du plomb
granulé, et le passant à travers un petit crible en laiton (fig. ) percé de trous de la grosseur d'une épingle. Dans ces essais, il n'est pas nécessaire de peser exactement le plomb d'essai il sufi
fit d'avoir son poids à quelques milligrammes près; on le mesure au volume. Pour cela, on se sert d'un petit tube de verre dans lequel s'introduit un petit cylindre en bois (fig. i3) gradué; les divisions s'obtiennent facilement en introduisant dans le tube des poids déterminés de plomb d'essai; elles indiquent les poids correspondant aux différents volumes de ce réactif lorsqu'il remplit le tube jusqu'à son orifice supérieur. 6' Pour opérer sur les substances pesées sans en perdre, on les enveloppe; comme on l'a déjà indiqué, dans un papier imbibé de carbonate de soude; pour cela, on fabrique une petite cartouche en enroulant le papier A sur un mandrin en bois B
(fig.
14); dans le tube. ainsi fermé, on
verse la substance, et on ferme la cartouche à la partie supérieure; on la renverse en l'appuyant sui' .un corps dur, on enlève le mandrin, et on ferme l'autre extrémité.