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Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)

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SUBSTANCES mINÉBALEs. 552 Va d'abord mélangé avec du gaz nitreux pour enlever l'oxygène, puis on a fait détonner le résidu avec de l'oxygène, et on a dosé l'acide carbonique formé ; on a toujours trouvé que l'oxygène

absorbé se partageait exaçtement entre l'acide carbonique et l'eau produite par l'expérience, ce qui est propre au gaz des marais. Mis avec du

chlore, le gaz détonnant n'éprouve pas la moindre ,perte, ce qui dénote l'absence du gaz oléfiant. lUne autre preuve de l'absence de ce gaz, ainsi` que du gaz oxygène libre et de l'oxyde de carbone, résulte de la Manière dont il se comporte avec

ponge de platine sur lequel il est sans action après qu'il a éié mêlé avec de l'oxygène ou de l'air, même à la température de 119. R. ; car

on sait que dans de pareillea circonstances, le gaz oléliant, l'hydrogène , et l'oxyde de carbone seraient Inidés et concrétés en eau et en acide carbonique. Lorsque l'on ajoute l'un de ces gaz avec un excès d'oxygène au gaz des houillères ,l'éponge de platine laisse l'hydrogène protocarboné intact et détruit seulement les autres, de telle sorte que si l'on n'y ajoute que de l'hydrogène et de l'oxygène, il ne se forme que de l'eau sans trace d'acide carbonique. Lorsqu'on ne mêle que du gaz hydrogène sans oxygène au gaz des marais, il y a réaction du premier gaz sur l'oxygène de l'air qui se trouve dans

k gaz des houillères ; mais cette réaction n'est complète que lorsque l'air se trouve dans la proportion d'environ moitié au moins. Il suit de là que l'on peut doser l'oxygène, et par conséquent l'air contenu dans le gaz détonnant, par le moyen du gaz hydrogène et deréponge de platine-; mais que , pour avoir un résultat exact, il faut ajouter

EXTRAITS.

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au gaz un volume déterminé d'air pur, s'il n'en renferme qu'une proportion inférieure à la moitié:

4. Analyse d'une HOUILLE de Chantonnay (département de la Vendée); par M. P. Berthier. L'existence du bassin houiller de Chantonnay a été signalée dès l'année sî 75o ; ce bassin est fort

étroit, mais on le connaît sur une longueur de 7000 à 8000 mètres dans la direction du nordouest au sud-est, et l'on croit que vers ce dernier côté il s'étend jusqu'au bassin de Vouvant, qui n'en est éloigné que de 6000 à 7000 mètres, et dont il serait alors le prolongement. Les couches de schiste et de grès dont il se compose sont dirigées dans le sens de sa longueur et plongent du côté du nord-est avec une pente qui varie de 45°

à 770, sous le terrain calcaire qui entoure le boula,. de Chantonnay. Les premières recherches que l'on ait faites dans ce bassin datent de 1788; elles ont été renouvelées

en 1827; mais ces recherches sans importance n'avaient fait découvrir rien autre chose qu'une couche de houille mal réglée et épaisse de 00,20 tout au plus. Des travaux mieux dirigés et entrepris par MM. de Mailhos et Cousin, ont amené en 1838 , la découverte d'un gîte, qui pourra être exploité avec avantage,- et ce gîte a été immédiatement concédé. Il consisté en une couche qui est déjà connue sur une longueur de plus de 7oo mètres, et dont l'épaisseur est d'environ im,60 : :cette couche est à la vérité divisée en trois parties 'par

des nerfs' qui ..ont ensemble une épaisseur de o'",45 ; mais sa 'Partie inférieure offre une épais-