Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)
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-EXTRAITS.
SUBSTANCES MINÉRALES.
lames invisibles à l'oeil nu. Il en est de même des calcaires de Benisnef, , Siot et Thèbes, sur la rive occidentale du Ni! , et de Cahira et Kinch sur la rive orientale. Ces calcaires de roo pieds à 300
pieds au-dessus du niveau du fleuve, s'étendent sur une longueur de plus de Go milles sur les deux rives du Nil et se lient au plateau qui se prolonge au loin dans le Sahara. Les animaux fossiles sont les mêmes qu'en Europe. Les calcaires de Hamam-Farauh et de Tor, dans l'Arabie sianitique , qui bordent la mer Rouge, et s'étendent sur une grande surface, s'élevant quelquefois à une grande hauteur, ont également la même origine que la craie d'Europe. Il est à remarquer que les calcaires d'Égypte dans lesquels on remarque des couches de jaspe
qui représente les silex d'Europe, ne renferment jamais d'animalcules à carapaces siliceuses.
31. Sur la GISMONDINE, parM. Kobell.
.
d'Erd-
La gismondine est un minéral connu depuis longtemps, mais sur la nature duquel on n'est pas d'accord. D'après Monticelli, la Gismondine de Capo di Bove a pour forme l'octaèdre et le dodécaèdre
rhomboïdal, qui s'allonge souvent en prisme à quatre faces. Carpi l'a trouvée composée de : 41,4 48,6
lna,nésie Protoxyde de fer.
2,5 .
.
1,5 2,5
96,5
D'après Brook e , le système cristallin de cette
espèce est le prisme à base carrée , surmonté d'une pyramide dont les angles sont de 122054' au sommet, et de 85°2' sur les côtés. Depuis la découverte de l'harmotome calcifère , on a souvent comparé la gisrnondine à ce minéral.
Gmelin l'a comprise dans cette espèce, et a conclu de ses recherches chimiques, appartenait aussi à la zéagonite et à l'abrazite. L'identité de ces derniers minéraux, comme aussi de l'aricite et de la philipsite avec la gismondine, a été démontrée par Brooke pour la partie cristallogra-
phique; de sorte que la plupart des minéralogistes regardent la gismondine comme une variété
d'harmotome calcifère. D'après Kohler,, la cristallisation des ha rmotomes calcifères et baytifères,
ressemble beaucoup à la gismondine. Je dois à la bonté de M. Epedius Spade d'avoir
pu examiner une belle collection de toutes les
mann , t. XVII. )
Silice. Chaux. Alumine.
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variétés de gismondine qui se trouvent à Capo di Bove ; et j'ai faitnne analyse quantitative sur un échantillon suffisamment pur. Les cristaux de la gismondi ne sont brillants, et tout à fait semblables à ceux d'harmotome ; cependant on n'y rem a rqu e jamais les angles rentrants sur
la face qu'on peut prendre pour un simple accouplement. Les angles de la pyramide à quatre faces sont de 12i° environ , comme dans l'harmotome. On ne peut mesurer exactement les angles de la gismondine, parce que les criaaux sont composés de plusieurs, et ne sont jamais très-réguliers. La dureté de la gismondine est à peu près celle du quartz, entre 7 et 7,5. Celle de l'harmotome calcifère entre 4 et 5. La pesanteur spécifique est 2,18. D