Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)
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EXTRAITS.
SLESTA.NCES MINÉRALES.
ordinaire quelconque les mêmes effets qu'avec l'alun de Rome. Il ne s'agit pour cela que de dissoudre l'alun dont on peut disposer dans de l'eau chauffée seulement' 4o C.; d'ajouter à la liqueur une quantité de potasse telle que le précipité qui se forme se redissolve presque en totalité , de
filtrer et d'évaporer à une douce chaleur pour
faire cristalliser. Par ce moyen $i simple, le plus impur se trouve purgé du fer qu'il pouvait contenir, et il acquiert en même temps toutes les propriétés des aluns d'Italie. 38. Analyses de diverses variétés de KAOLIN des
eiwirans de Halle sur la Saale; par M. Steinberg 'de Balle. ( Journ. d'Erdmann , t. 16 p. 51.) On trouve dans les environs de Halle, sur la Saale, des masses considérables de kaolin, que l'on envoie au loin pour les fabriques de porcelaine. Ces, masses se rencontrent .principalement
du côté nord de la ville, auprès dés villages de Mon l , Trotha et Sennewitz ; ils forment des espèces d'amas immédiatement au-dessous de la terre végétale. La ,formation du kaolin Kr altération du porphyre, peut se remarquer dans ces localités de la manière la plus évidente. Cinq échan-
tillons de kaolin, pris à des endroits différents, ont été soumis à l'analyse , on les a trouvés composés de la manière suivante ,
Alumine. . Perox.de fer Ox. clemang
Eau
52,
»
35. » 0, 22
/1. » 98, 22
53. » 33, 50 34. » 0, 42 0, 19
55.
10.
»
»
11.
»
60. 27.
»
55, 50
32. » 1, 40 0, 09 10, 90 10. » »
0, 28
98, 69 98, 42 98, 18 98, 99
G2 I
39. Analyse du WASSE n-GummEll ; par M. Morin.
(Biblioth. de Genève, n° 4i p. 147.) Ce minéral a été d'abord trouvé au pied d'un glacier du mont Rose, dans le Zermanthal, il y a deux, ans; on l'a rencontré depuis auprès du Simplon et dans plusieurs autres, points du Valais. Il a toute l'apparence d'un mica ; il est lamelmelleux, d'un vert foncé, opaque, excepté dans les angles, gras au toucher, se laissant rayer par l'ongle; les faces dans le sens des lames sont brillantes et vertes ; les faces de côté sont plus mates et noires; en faisant tomber les rayons solaires parallèlement aux lames, on voit paraître par transparence une couleur de rubis très-marquée.
Ses cristaux se laissent facilement diviser en lames très-minces par le canif. Ces lames sont flexibles, mais elles n'ont aucune élasticité; le clivage dans d'autres sens est difficile cependant on peut s'assurer que la forme fondamentale est un prisme droit, à base parail élog rani nuque: deux des arêtes de ce prisme sont ordinairement remplacées par une facette. A oo", le wasser-glimmer ne perd rien de son poids, mais par la calcination il laisse dégager beaucoup 'd'eau ; sa poussière est blanche, mais
par le grillage, elle devient jaune à la longue. L'acide murratique l'attaque en partie avec dégagement de chlore; mais l'acide sulfurique ne l'attaque pas du tout ; il ne renferme pas d'alcali. L'analyse faite soit par le carbonate de potasse,
soit par le carbonate de baryte, a donné pour résultat :