Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)
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Sil:STANCES MINÉRALES.
en faisant bouillir ces deux oxydes avec de l'acide muriatique concentré qui ne dissout que le premier. La thorine ainsi séparée avait une couleur jaune-isabelle faible , et l'oxyde de cérium précipité par l'ammoniaque et calciné était d'un brun foncé. La thorine calcinée a été mêlée au résidu de
(b) ( composé de thorine et d'acide sulfurique ) , réduite en poudre fine et traitée par l'acide sulfurique .étendu de 3 p. d'eau. Puis on l'a dosée à l'état de sulfate , après avoir chassé l'excès d'acide à une chaleur modérée. La liqueur de c) , résultant de la précipitation par l'ammoniaque a été précipitée par l'a-. cide oxalique. L'oxalate de chaux a été rougi, traité
par du carbonate d'ammoniaque et dosé à l'état de carbonate. Puis on l'a traité par l'acide acétique qui a laissé une petite quantité d'oxyde de manganèse.
La liqueur de g), séparée de la chaux, a été évaporée à siccité, et le résidu calciné puis traité par l'eau ; il se composait d'oxyde de manganèse, et ne contenait pas de magnésie. Une nouvelle analyse de la monazite , faite en la décomposant par l'acide muriatique , a appris que le résidu, après l'expulsion des sels ammoniacaux, contenait outre l'oxyde de manganèse, des traces de potasse. Résultat de l'analyse -Oxyde de cérium Oxyde de lanthane Thorine Oxyde d'étain. Protoxyde de manganèse. Chaux
Acide titanique.
0,2600 0,2340 0,1795 0,0210 0,0186 0,0163
traces. races.
Acide phosphorique ....
0,28.5'0
1,0149
EXTRAITS.
633 D'après Berzelius la monazite serait un phos-
phate d'oxyde de cérium et de lanthane, de thorine , de chaux, d'oxydes d'étain et de manganèse dont la composition Serait ( ), et contenant des traces d'acide titanique. Mais la formule de cc minéral ne pourra être établie d'une manière exacte que lorsqu'on aura déterminé les capacités de saturation des oxydes de cérium et de lanthane.
44. Analyse de la FAYALITE. ( Nouveau minéral
trouvé dans l' 'de de Fayal ( Açores ); par M. Gustave Pfeilsticker. ( Tubingen , 1839.)
Ce minéral a été trouvé au milieu de débris trachitiques , sur le rivage de la mer auprès de rochers élevés de trachytes. Son aspect montre qu'il a subi une fusion ; en
quelques parties il présente une multitude de bulles; en d'autres, il n'offre qu'une masse de paillettes cristallines. Sa couleur est le vert foncé, passant en quelques points au brun, et ailleurs au
jaune de laiton. Il est moins dur que le quartz, et se laisse rayer çà et là par l'acier. Il est fortement attirable à l'aimant. Sa densité à ro° R. est de 4,138. Il fond au chalumeau facilement et sans se boursoufler, en dégageant une odeur sulfureuse; il laisse une boule brillante d'un éclat métallique. Chauffe dans un tube de verre ,il dégage des traces de soufre,
mais point d'eau. Avec le borax et le sel de phosphore, on y reconnaît la présence du cuivre. Les acides l'attaquent même à froid en séparant de la silice gélatineuse ; mais aucun d'eux, même