Annales des Mines (1840, série 3, volume 18)
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-24 FABRICATION DE LA FONTE ET DU "FER totale de la roe- cation de la poêlerie dans lerie en France. les Ardennes
Progrès dans platinerie.
Résumé
des progrès.
pourrait être portée annuellement à 1.000.000 kil. France n'en consomme pas plus de 5oo.000 Or, la kil. Je ne suis entré dans ces détails sur cette fabrication secondaire que parce qu'elle est spéciale au département des Ardennes. Elle est concentrée' dans une petite vallée du département. la Pour revenir à l'objet qui nous occupe, disons que la platinerie et la poêlerie, comme la plupart des autres branches, ont fait quelque progrès. a adopté un meilleur mode de découpage, On de soudage, etc., etc.
De tout ce que nous venons de dire touchant les progrès de l'industrie du fer depuis 1830, il résulte i° Qu'il y a eu économie considérable dans la consommation des combustibles aux hauts - fournaux ;
20 Que les feux d'affinerie au charbon n'ont pas, en général, reçu beaucoup de bois d'améliorations; 30 Que le puddlage se pratique soin, mais que cependant cette avec plus de opération n'est pas conduite avec l'économie désirable; 40 Que la partie mécanique de la fabrication, laminage, étirage, fendage, se fait avec plus de précision et d'économie. Les bénéfices De toutes ces considérations, on est en droit de du fabricant ont conclure que les progrès n'ont pas été tellement diminué. grands qu ils soient la seule cause de la diminution du prix de vente. Du reste, si cette diminution avait été la suite immédiate de ces progrès, les bénéfices du fabricant seraient restés proportionnellement les mêmes. Or, il est facile de faire
DANS LES ARDENNES.
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voir que les limites entre lesquelles le bénéfice est
compris se sont rapprochées de 1834 à 1837. Pour cela nous avons calculé la valeur générale de l'industrie du fer créée dans ces deux années et les éléments de cette valeur générale. 1834 était une année prospère pendant laquelle les bénéfices réalisés ont été très-considérables. 1837 est com-
parable à i838, c'est l'époque à laquelle le prix des combustibles s'est élevé considérablement, et
les prix de vente ont baissé dans une forte proportion.
La valeur générale créée par l'industrie du fer Délfemiti°n, de la est la différence entre la somme de toutes les "ééer pgrrin-
valeurs des divers genres de produits à partir de dusti.ie " fer'
la fonte exclusivement, et la somme des valeurs des produits métalliques qui ont été traités comme matières premières et transformés en produits définitifs et marchands. Les éléments de la valeur générale sont : i° La valeur du minerai de fer préparé ; 2° La valeur des combustibles ; 3° La main-d'oeuvre ;
4. Les frais généraux, intérêts de capitaux, bénéfices, etc.
En appliquant aux années 1834 et 1837 les
prix de vente et des matières premières dans chaque usine, faisant pour chacune d'elles l'état de la fabrication avec les consommations en ruinerais, matières premières métalliques , etc., on a trouvé :
i° que la valeur créée en 1834 par l'industrie du fer des Ardennes, s'élève à 6.663.706 fr. et que les intérêts de capitaux, les frais généraux et les bénéfices entrent par les 46 centièmes dans la valeur totale; 20 que la valeur créée en 1837
Éléments de cette valeur