Annales des Mines (1840, série 3, volume 18)
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SUR e
EXTRAITS DE MÉMOIRES ÉTRANGERS
l'incerques à des espèces vivantes; et il motivait le peu de connaissance titude de son jugement sur des espèces vivantes. C'étaient la Globigerinabulloïdes d' Orbigny ? la Globi2,-erina helicina 0 rbigny ?
la Rosafina globularis d'Orbigny? 2 t, et la Textilaria aciculata d'Orbiffly la dernière, l'auteur, à la En ce qui concerne suite de ses nouvelles observations, retire ses doutes, et reconnaît l'espèce de la craie comme identique à celle qui vit aujourd'hui; il ajoute que depuis qu'on a pu observer d'une manière posi-il tive, à l'état vivant, une de ces quatre espèces, aussi les est suffisamment autorisé à considérer actuel. trois autres comme appartenant au monde Il existe donc encore aujourd'hui des animalcules de la craie , à coquille calcaire, et le nombre total des formes identiques, d'après les observations seules, s'élève à quinze, mais vraisemblablement à dix-huit ou vingt, savoir : treize animalcules à de la pyrite coquille siliceuse, deux xanthidies animalcules à et cinq (fitrcatum et hirsutum), important de remarquer coquille calcaire. Il est
celles
précisément que beaucoup de ces espèces, et qui 'forment les Masses, et par conséquent les indi-
vidus les plus nombreux du terrain crétacé, ne
à l'état vivant ; circonstance sont pas , les plus rares
qui parait devoir donner de la tranquillité pour les difficultés physiologiques qui existent encore.
DYSODIL.
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Sur l'espèce minérale nommée DysomL , considérée comme un composé de carapaces d'inAsoires ; Par M. C.-G. EHRENBERG.
Le dysodil fut désigné sous ce nom, à Paris, en 18(38, par M. Cordier, comme une espèce minérale particulière ; mais il avait déjà été cité par les
minéralogistes parmi les substances de la nature de la poix minérale, et nommé poix minérale en fe' 'tilles. On sait qu'il est combustible, et qu'on en fait usage en guise de tourbe en Sicile , où il a été découvert pour la première fois.
Déjà, le 16 avril de cette année (1839), j'ai annoncé à la société des naturalistes à Berlin ( voyez la Gazette d'État du 29 avril), que la variété de ce minéral, qui se présente en Sicile sous forme compacte et d'un jaune de cire, est composée de carapaces siliceuses de Navicules (espèce d'Infusoires à armature) agglutinées et pénétrées d'une substance analogue à de l'ambre. J'ajoutai que j'avais trouvé dans les collections de M. Kra ntz ,marchand de minéraux à Berlin, un
charbon feuilleté entièrement noir, du Westerwald, qui présente au microscope tous les caractères du dysodil ,jaune de Sicile , mais qui s'en distingue en ce qu'il contient une quantité considérable de poussière de fleurs de pin, et d'autres restes d'origine végétale.
Depuis, on a encore trouvé deux autres gisements de dysodil. Le charbon feuilleté bitumineux du bosquet de Geistinger près de Rott et de Siegburg , au nord des Sept Montagnes, quoique