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Annales des Mines (1840, série 3, volume 18)

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DES CORDILLIÈRES.

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TERRAIN STRATIFIÉ

le porphyre sans se prolonger dans les assises du terrain stratifié. Ce filon contient une grande va-

riété de minerais, et particulièrement du protoxyde de cuivre mélangé d'oxyde de fer ( ziegelerz), de l'hydrate de fer, des carbonates et silicates de cuivre, et de la calamine; la gangue contient beaucoup de spath calcaire. H. Le terrain situe

Passons maintenant à l'examen de ce qui cor-

de la vallée du

au même terrain de l'autre côté de la

de l'autre côté respond

Jlio azro. (B) vallée du Rio Claro. Ici les couches et les strates se trouvent plus ac-

cidentés et déchirés par suite du grand nombre de filons et veines métallifères qui les accompagnent. Pour saisir l'ensemble du terrain et les parties correspondantes, il faut remonter la vallée jusqu'à Payguano , et jeter un coup d'oeil sur le Cerro de las Tres Cruces et les montagnes situées , de l'autre côté de la vallée. On verra d'un côté les affleurements du terrain que je viens de décrire, et qui descendent depuis à peu près la cime de la montagne jusqu'à la vallée ; et de l'autre côté, des rochers blanchâtres, en forme

de couches et strates déchirées et interrompues, remontant à des hauteurs considérables et affleurant sur une suite d'escarpements qui se portent au sud , le long d'un ravin profond nommé Quebrada de Payguano. (Pl. H, fig. 2.) La partie stratifiée du terrain se compose de couches de grès blanc et de différents bancs porphyroïdes, séparés par des strates calcaires ou quartzeuses et par des roches analogues aux assises

rouges de la coupe précédente. On y remarque encore les mêmes cailloux de quartz empâtés dans

une masse quartzeuse, comme si le même grès qu'on voit se désagrégeant avec facilité au contact

des bancs à coquilles, eût subi dans cet endroit un commencement de fusion par le contact des filons qui le traversent. Les gens du pays m'ont assuré qu'en suivant les mêmes escarpements au sud, on trouve dans une montagne très-élevée les mêmes coquilles que celles de las Tres Cruces, et on m'en a apporté quelques fragments tombés du haut

d'un escarpement inaccessible. L'ensemble du ter-

rain repose sur des roches quartzeuses presque compactes, passant aux porphyres quartzifères, et se trouve recouvert par des porphyres verts comme dans le cas précédent. On voit ici un filon de cuivre ( la Mina de las mine de cuivre Anjillas) traversant tout le terrain de stratification, de las Anjillas. et affleurant le long de l'escarpement même sur

une étendue de 5oo à 600 pieds. Il est presque vertical, avec un léger plongement vers le S.-0., et, par conséquent, il court tout près de la surface des escarpements mêmes. C'est une espèce de che-

minée, dont la largeur ne dépasse pas un pied, et qui descend rarement à plus de douze pieds de profondeur au-dessous de l'affleurement. Elle se referme par en bas, laissant une salbande quart-

zeuse, et elle diminue de dimension à mesure qu'elle s'élève et s'éloigne de la vallée en se rapprochant de l'endroit où on m'avait signalé les roches calcaires. Les parties métallifères se concentrent dans la partie basse de la veine du côté de la vallée : on y trouve des oxydes, des carbonates et des silicates de cuivre, de l'hydrate de fer et des parties pyriteuses, tandis que dans la partie haute, où la veine se rapproche des calcaires, on voit en abondance des grenats, de l'épidote, de l'amphiTome

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