Annales des Mines (1840, série 3, volume 18)
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DU CIMA.
gigues, gui peut-être n'ont été jusqu'à présent
marque souvent un réseau noir sur un fond gris métallique ; mais le minéral n'est jamais terreux ni tachant les doigts, il est tendre, se laisse couper au couteau ; sa structure est compacte, quelquefois grenue ou semi-lamellaire , sa cassure inégale ou imparfaitement conchoïde. La pesanteur spécifique varie de 4,82 à 5,69 , et en général elle est d'autant plus grande que le minéral contient plus de sulfure. du chalumeau: Toutes les espèces de ce minéral sont fusibles avec bouillonnement et dégagement d'acide sulfureux, et forment dans le plus grand nombre des cas, une scorie boursouflée remplie de particules métalliques rouges. Les espèces qui contiennent un excès de deutoxyde sont moins fusibles que les autres, et les plus fusibles sont celles qui contiennent du deutoxyde et du sulfure, en proportions à peu près convenables pour se réduire en cuivre. Dans quelques cas, on voit
observées que dans les mines du Chili. Ces minerais diffèrent, sous beaucoup de rapports, de cer-
tains mélanges de pyrite et de deutoxyde de cuivre, qui ne se trouvent qu'accidentellement dans certaines mines de pyrites cuivreuses en Eu-
rope et en Amérique ( mille noire de Chessy,
Kupferschwarze , etc.). Les oxysulfures du Chili forment par eux-mêmes des mines considérables, qui ont un gisement particulier, et dont les pro-
duits ont toujours été considérés comme les - meilleurs et les plus purs des minerais de ce pays.
.0n les connaissait déjà avant l'introduction des fourneaux à réverbère, et on les traitait dans les fourneaux à manche où il se perdait beaucoup de cuivre dans les mattes qui en résultaient. Ce sont ces minerais qui avaient particulièrement attiré mon attention à mon arrivée dans ce pays, et je me propose de donner les résultats du travail que j'avais entrepris dans le but d'examiner leur nature chimique et minéralogique.
Minerais oxysulfitrés.
Caractères généraux. Avant de décrire
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les
principales espèces et variétés de cette classe de minéraux, je vais indiquer ce qu'ils présentent de commun dans l'ensemble de leurs caractères physiques et chimiques, et ce qui les fait distinguer des autres. Caractères physiques. Les oxysulfures de cuivre se trouvent toujours en masses amorphes, douées d'un échu métallique terne, d'un gris d'acier, tirant tantôt au noir, tantôt au gris de plomb, et tantôt présentant un reflet rougeâtre. On y re-
la flamme se colorer en bleu, et il se dégage
des vapeurs blanches d'acide muriatique. Du reste,
sur le charbon et avec les réactifs, les phénomènes sont ceux que présente le protosulfure de cuivre pur (cuivre vitreux). Caractères chimiques. Le minéral est toujours attaquable par l'acide muriatique , par l'acide ni-
trique faible et à froid, par l'acide acétique, par le carbonate d'ammoniaque et par l'ammoniaque; laissant pour résidu un sulfure noir de cuivre. Les deux derniers réactifs et l'acide acétique n'attaquent que difficilement les dernières parties de deutOxyde et même ne l'enlèvent pas complétement. L'acide nitrique au contraire agit vivement même lorsqu'il est très-étendu d'eau, mais il attaque en même temps un peu de sulfure. La sépa-