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FOURNEAU A RÉVERBÈRE

A DOUBLE SOLE.

Par ce moyen, on peut diriger la chaleur à volonté. En fermant la première cheminée, on oblige la flamme et les vapeurs à parcourir toute la longueur du fourneau, et à sortir par la deuxième

à l'aide de pelles courbes, ils le jettent par les trois

ment se remplisse de vapeurs, et que tous les gaz ne puissent sortir, par la deuxième cheminée, on ouvre plus ou moins le registre de la première. On est rarement dans le cas de fermer la cheminée. du fourneau de grillage. Dans le nouveau mode de travail, le fourneau est servi par quatre brigades d'ouvriers , composées chacune d'un chef fondeur et de deux aides ;

uniformément sur la sole, fait activer le feu; il

heures. Les premiers ont seize heures de repos sur vingt-quatre, et les seconds, après avoir travaillé seize heures , se reposent seize heures. Il y a ainsi continuellement sept ouvriers de service. Il y a, en outre, un maréchal, un scieur, fendeur, qui sont occupés pendant le temps de la fonte, qui est réduit à quatre mois. Le fourneau de grillage étant un peu plus petit que l'ancien fourneau, on n'a pu Charger que

mière porte du côté du fourneau de fusion, du côté de la chauffe, remue le schlich, de manière que celui qui est en contact avec la sole,

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cheminée. Si la chaleur est trop forte dans le fourneau de grillage, que le premier comparti-

il y a trois chauffeurs, en tout quinze ouvriers. Ceux-ci travaillent huit heures, et ceux-là seize

.o5o kil. au lieu de i .260. Mais pour la prochaine

campagne on agrandira le deuxième compartiment, de manière à introduire la même charge, ou tout au moins 1.155 kil. Lorsque le fourneau a été chauffé pendant qua-. ques jours, et qu'il a été amené à son état normal., voici quel est l'ordre du travail Les quatre ouvriers qui viennent d'achever leur poste chargent le fourneau : ils apportent le schlich sur le sol de la fonderie au-devant du fourneau, et,

portes sur la sole du deuxième compartiment. Après avoir jeté quelques morceaux de bois sur le minerai, ils se retirent. Il est, je suppose, 4 heures du matin; la nouvelle brigade arrive : le chef fondeur, après s'être assuré que la charge est répartie

dirige, à l'aide des registres, toute la flamme dans

le deuxième compartiment, et y jette, en outre, quelques morceaux de bois très-secs. Après deux heures ou deux heures et demie, la croûte de sulfate est formée. Le chef fondeur, à l'aide d'un ringard, casse cette croûte, en promenant transversalement le tranchant de son outil sur la surface du minerai. Un instant après, le premier aide, armé d'une spadelle, se place à la pre-

prend la place de celui qui est à la surface ; par ce moyen la sulfatisation continue. L'ouvrier enfonct la spadelle sous la charge, la relève un peu, en lui

faisant faire un demi-tour du côté de la chauffe pour verser la matière de ce côté ; il ouvre ainsi un sillon ; il reprend de nouveau en enfonçant la spadelle sous le schlich , et tourne la matière du même côté dans le sillon qui a été ouvert l'instant d'auparavant; il continue ainsi en s'éloignant ,jusqu'à ce qu'il soit arrivé à la limite qu'il peut attein-

dre du côté de la deuxième porte, puis il revient en sens contraire, opérant d'une manière analogue,

mais tournant les matières du côté opposé à la chauffe ; enfin il recommence une troisième fois, en opérant comme à la première, de sorte que par cette manipulation la charge est définitivem