Annales des Mines (1840, série 3, volume 18)
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FOURNEAU A RÉVERBÈRE
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traiter 1.260 kil, de minerai à la fois, au lieu de .o5o , la consommation du bais sera peu augmentée. Il en résultera une plus grande économie que j'évalue à j de celle qui est déjà réalisée, c'està-dire que je réduirai la consommation du bois à la moitié de ce qu'elle était en suivant l'ancien procédé : j'obtiendrai . également une économie
sur la main-d'oeuvre. La consommation du fer a été sensiblement
augmentée ; mais elle diminuera en traitant plus de minerai à la fois. On pourrait peut-être croire que cette augmentation de produit ne s'obtient qu'au préjudice de la qualité du plomb, et que léplomb d'oeuvre obtenu est moins pur que précédemment. Pour lever tous les doutes à cet égard, j'ai calculé pour les cinq années qui précèdent quelle était, en dernière analyse, la quantité de plomb marchand obtenue par (Vo de schlich , après en avoir extrait l'argent et vérifié tous les produits des affinages. On trouve que I oo kil. de schlich ont rendu en 1834. . . . 57,60 plomb marchand. 1835.
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i336.....57,07 58,31 1837., 1838.
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Produit moyen. .
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57,10 57,51 58,6o
En 1839, on a obtenu. Ainsi , d'après tout ce qui précède, l'avantage du nouveau mode de traitement est incontestable.
Il y a augmentation de produit et diminution
- dans la -consommation du cônibustible. Quant au produit, l'augmentation prôvient de.ce que le grilfait mieux, qu'il est moins précipité ; la va- lage se
A DOUBLE SOLE.
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porisation est moins forte. -En effet, pendant la dernière fonte on n'a retiré de la cheminée que 0,696 de sulfates pour ofo de schlich, tandis que la moyenne des cinq dernières années est de i ,o56.
Pour ce qui est de l'économie du bois, elle est une conséquence de la disposition du travail.
En suivant attentivement les opérations qui s'exécutent ,au fourneau à deux soles, j'ai pensé que l'on pouvait faire des changements avantageux; il y en a trois que je fais exécuter pour la fonte prochaine. Lorsque l'on fait passer le minerai grillé du
second compartiment dans le premier, le travail est très-pénible ; la distance entre la première
porte du grillage et la deuxième du fourneau de fusion est trop considérable. J'ai pensé à faire ouvrir une porte dans le trumeau qui sépare les deux fourneaux. Cette porte sera fermée par un tampon de fonte et par une pierre mobile ; elle ne
sera ouverte qu'au moment de faire passer la charge. En réparant le fourneau ,je ferai augmenter un peu le fourneau de grillage et diminuer celui de
fusion ; par ce moyen je pourrai introduire une plus grande charge, 1.260 hi'. peut-kre , mais au moins 1.155 kil. Lorsque l'on commence le travail des spadelles , que le schlich est sec, mais pas encore agglutiné le courant d'air entraîne les parties qui sont à l'état pulvérulent ; le sulfate est également entraîné. On retrouve une partie de ce dernier dans la grande cheminée. Pour éviter une trop grande perte de matières métalliques, je fais
établir une chambre de condensation entre la petite cheminée du fourneau de grillage et la