Annales des Mines (1840, série 3, volume 18)
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Drlachlnes
soufflantes.
PERFECTIONNEMENTS DES PROCÉDÉS 226 Tous les feux d'affinerie comtois reçoivent l'air
de soufflets à piston à simple ou à double effet, consistant en caisses en bois carrées ou rectangulaires, dans lesquelles se meut un piston en bois garni de_ liteaux en bois, qui sont pressés par des ressorts en acier contre les parois de la caisse. Le .
volume d'air lancé par minute, à l'époque de l'affinage qui exige le maximum du vent, varie de 4!"3,60 à cinq mètres cubes, et sa pression manométrique mdyenne , près des buses, est de 3,5
centimètres de mercure. Ainsi , à Frelan , le
régulateur à piston, dont la surface est de 1'2,22, est chargé d'un poids de 55o k qui correspond à ok 045 par centimètre carré, et en supposant que le frottement du piston compense la diminution' de pression à la buse, on aurait pour celle-ci 3,3 centimètres de mercure; à la Branleure , le régulateur à piston, dont la surface est de 1,1'292 supporte un poids de i ,000 k qui correspond à
ok,052 par centimètre carré, et donnerait à la buse, dans la .supposition que nous venons de faire une pression de 3,8 centimètres de mer-
cure ; A Audincourt, quand les feux d'affinerie étaient soufflés à l'air froid, les oscillations du mercure, dans le manomètre placé près des buses,
étaient comprises entre 3 et 4 centimètres. En admettant que la pression manométrique moyenne soit effectivement de 3,5 centimètres de mercure, on déduit de la formule 289 oriVh (1-1-0,fflt b+b,
dans laquelle Q représente le volume d'air lancé par seconde,
à la température t et à la pression b+h,
DÉ FABRICATION DU FER.
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h, la hauteur du manomètre à la buse,..--o,035. e, la température moyenne, =.F., ta degrés,
d, le diamètre de l'oeil de la buse=o,o25, et comine il y a deux buses, d' doit être remplacé dans la formule par 2 X 0,0252.------,-0,00 I 35, d'où
et par minute,
Portant ce volume à la pression atrnosphérique, en le multipliant par : 0,785 on a 0,75
Q,:----41n3,75
Si on calcule le volume d'air lancé d'après celui qui est engendré par le mouvement des pistons des
machines soufflantes, en ayant soin de k réduire de Pour compenser la réaction de l'air qui reste dans les caisses, le poids des soupapes, l'étranglement de leurs ouvertures et les pertes d'air, on parvient à des résultats peu différents du précédent, comme le prouve le tableau suivant, qui donne 41'3,78 pour la moyenne de l'air lancé à la pression atmosphérique par neuf machines soufflantes,, lors du' maximum du vent :