Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1840, série 3, volume 18)

PERFECTIONNEMENTS DES PROCÉDÉS

DE FABRICATION DU FER.

reuse - 40 on augmente la profondeur dit feu, qui centimètres pour est habituellement de centimèen la portant à 8" les fontes tres, disposition grises, de laquelle il résulte, d'une part,

gion occupée par la gueuse, c'est-à-dire qu'on la réduit à 3° ou 4°, ou qu'on la porte à 100 ou il°,

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7'=

que le trajet des gouttes de fonte tombant de la gueuse, est plus grand; de l'autre, que la température se trouve abaissée dans la partie inférieure du foyer, ce qui facilite la coagulation de la matière ferreuse; 5° on augmente, s'il est possible, le volume du vent lancé pendant les différentes périodes de l'affinage, et principalement lors du soulèvement de la matière ferreuse ; 6° on a soin de projeter dans le feu plus de scories riches, dans le but de favoriser, par l'oxygène qu'elles contien-

nent, la décarburation du métal ; 7° enfin on expose davantage , et pendant plus longtemps, la masse ferreuse à l'action du vent, moyen plus efficace pour la décarburation que l'addition des scories riches, attendu que leur oxygène est forcé de vaincre la grande affinité qui l'unit au fer pour réagir sur le carbone du métal. En second lieu, pour les fontes blanches et truitées qui fondent plus facilement que les fontes grises et noires, mais qui sont moins liquides dans leur état de liquéfaction et se figent plus promptement, toutes choses égales d'ailleurs, il importe de faire en sorte, d'une part, que leur fusion ne s'opère pas trop rapidement, auquel cas elles formeraient un magma dans le foyer, sans être décarburées sensiblement; de l'autre, que leur matière ferreuse ne se coagule pas trop vite, ce qui arrivant donnerait du fer incomplétement épuré. En conséquence, on adopte les dispositions suivantes : t° on donne au vent une inclinaison moin-

dre ou plus grande que celle de 7 à 8 degrés qui produit le maximum de température dans la ré-

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les inclinaisons de 6' à 70 ou de 8° à I o° étant celles

généralement adoptées pour les fontes grises ; moyen de quoi, les fontes blanches ou truitées fondent, non pas goutte par goutte comme les fontes grises et noires, mais bien par petites écailles, ce

qui est nécessaire pour que la fonte ne se décarbure pas trop dans son parcours de la gueuse au fond du foyer ; 2° la varme est placée bien verticalement, et on fait avancer les tuyères dans le feu de 5 à 6 centimètres seulement, au lieu de 8 à 9, afin que la gueuse se trouve moins exposée à l'action du vent ; 3° on rapproche la tuyère de devant du côté de la face du chio de 3 à 4 centimè-

tres, à l'effet d'abaisser la température dans la partie postérieure du foyer où se trouve la gueuse; 4° on diminue la profondeur du feu, prise au-des-

sous de l'ceil des tuyères, en la réduisant de-7' =20 centimètres à 6'±= centimètres, dans le double but de rendre moins complète la décarburation de la fonte lorsqu'elle parvient au fond du foyer, et de maintenir la matière ferreuse à l'état pâteux pendant tout le temps nécessaire à sa complète épuration ; 5° on incline le fond un peu moins vers le contrevent, pour que la masse ferreuse soit soumise à une température plus élevée dans le voisinage du contrevent, et que sa coagulation se trouve retardée ; 6° on diminue un peu l'intensité du vent à toutes les époques de l'affinage ; 7° on ajoute moins de scories riches, afin que la décarburation ait lieu avec toute la gradation convenable ; 8° enfin on expose moins long-

temps, lors du soulèvement, la matière ferreuse à l'action décarburante du vent.