Annales des Mines (1840, série 3, volume 18)
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DE FABRICATION DU FER.
PERFECTIONNEMENTS DES PROCÉDÉS
La chute totale C étant de 3r,33 , on a km.
P. C = 1,3>< x 3,33
Q=1,87L(FIVIIhVh)
En y faisant
L H
Par conséquent, la force dynamique en che-
vaux-vapeur est égale à 622 =8ch,30. 75
En prenant les
,'",7°;.
de ce résultat, comme
pour les roues à augets des machines soufflantes des feux d'affinerie comtois, nous aurons 4c",15 pour la force réelle transmise par la roue dont il s'agit. Chaque feu exige donc 2ch07 pour la mise chevalen mouvement de la soufflerie, et chaque 95 d-3,03 7 vapeur faitlancer, par seconde, 60x 2,07
Marteaux.
d'air à la pression atmosphérique, ou i',90 par minute. Les marteaux employés dans les forges bourguignonnes pour cingler la loupe et forger le fer, sont tous à soulèvement, à cause de leur poids, qui varie de 36o à 400 kilogr. Ils frappent 14o à 16o coups par minute en bonnes eaux, et cependant chaque feu a besoin d'un marteau, quelles que soient les dimensions du fer fabriqué, attendu que la production est plus considérable que dans les feux comtois et champenois, et aussi parce que les interruptions du forgeage sont de courte durée, d'après le mode d'affinage. Ces marteaux exigent, pour être mis en mouvement, une force réelle de 9 à Io chevaux-vapeur. Ainsi, à la forge d'Auberive, chaque marteau, qui pèse 400 kilogr. , est mû par une roue à augets, sur laquelle l'eau arrive par une .vanne large de 2',8O, qu'on lève de om,o81, et dont le- seuil se trouve à f mètre audessous du niveau de l'eau, de sorte que la formule
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h Donné
2in,8o irn,00
0,919.
Q
P
681k.
La chute totale C étant de 3"',33 , on a P.C,
2268k.m-.
Par conséquent la force dynamique en che-
vaux-vapeur est égale à 2268 75
30ch.,24.
Si nous prenons les 7--3:o de ce travail absolu, à cause de la grande vitesse de la roue et de l'action de l'eau en grande partie par choc, ainsi que nous l'avons fait pour les marteaux des forges comtoises , l'effet utile transmis sera de 9c1-,98: Les feux d'affinerie bourguignons sont desservis, 0,,ier,,_ comme les feux comtois et champenois, par
ouvriers, savoir 4 forgerons et 2 goujats travaillant en deux postes qui se relèvent de 6 en 6 heures, après la fabrication de io loupes donnant chacune 22 à 25 kilogrammes de fer forgé. Chaque opération dure ordinairement 35 à 4o minutes, et on obtient par mois 22,000 kil, de gros
fer, ou 20,000 kil, de fer de petites dimensions. Le poids des loupes est moindre que celui des pièces fabriquées dans les feux comtois et champenois,
parce qu'on a reconnu qu'il était indispensable de faire de petites loupes pour avoir du fer de
bonne qualité. L'extrême facilité avec laquelle se coagule la matière ferreuse provenant de la fusion