Annales des Mines (1840, série 3, volume 18)
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PERFECTIONNEMENTS DES PROCÉDÉS
ce chiffre par
DE FABRICATION DTJ FER.
xoo
6o, on obtient 4',16 pour la quan-
tité de houille de Rive-de-Gier qui, brûlée par heure sur une grille, élèverait à la température de 1800 le volume d'air nécessaire au roulement
d'un feu bourguignon. Si nous récapitulons les divers emplois des chaleurs perdues des feux d' affinerie, en ne considédes feux d'affine- rant que ceux qui les utilisent à peu près conviérie en chevauxteillent, afin de pouvoir estimer aussi exactement vapeur. Évaluation de la caloricité des
qu'il est possiblela puissance calorifique des gaz pro-
duits, nous aurons l'ensemble suivant, pour leurs équivalents en houille de Rive-de-Gier de première qualité : th
Chauffage des barreaux de tirerie , à l'Islc-sur-leDoubs à Audincourt au Moulin-Bardot. . . . Chauffage des fers pour fenderie, au Clos-Mortier. Chauffage des barreaux d'acier naturel pour l'étirage en feuillards destinés à la corroyerie, au Pont-du-Bois Chauffage des fers destinés à la fabrication de la tôle laminée, à Audincourt ici.
à Frelan.
id. à Magnancourt id. à Bèze. Chauffage des fers destinés à la fabrication de la tôle platinée, au Pont-da-Bois Recuit du fil de fer, au Clos-Mortier. . . . . à l'Ile-sur-le-Doubs. .
k.
30,93 31,66 30,00
31,62 30,00
27,00 31,15 30,80 30,41 29,29 22,50 23,17
Total
348,53
En divisant par 12, on a pour moyenne
29,04
La moyenne 29',04 représente approximativement la quantité de houille de première qualité de
Rive-de-Gier qu'il faudrait brûler sur mie grille pour obtenir un effet égal à celui des gaz combustibles provenant des feux d'affinerie alimentés avec
du charbon de bois ; car, d'une part, si toute la chaleur perdue n'est pas conaplétement utilisée pour les diverses opérations que nous avons décri-
tes, de l'autre, les fours qui nous ont fourni des termes de comparaison n'étant pas construits avec toute là perfection possible, leur consommation en combustible excède un peu celle qui aurait lieu,
pour le même effet, dans des foyers disposés comme ceux des machines à vapeur. Nous observerons, en outre, que cette moyenne, calculée d'après les résultats de l'emploi des chaleurs perdues de douze feux d'affinerie dont dix comtois, est un minimum pour les feux champenois et bourguignons, puisque le tableau de la page 285 fait voir que ces feux consomment un peu plus de combustible dans l'unité de temps que les feux comtois, en recevant un volume d'air proportionnel sous la pression atmosphérique, de sorte que les gaz car-
bonés qui s'en échappent doivent être de même nature, mais en quantité un peu plus grande. Pour déterminer la force en chevaux-vapeur qui correspond à la vapeur calorifique des chaleurs perdues, il suffit de diviser la moyenne 291'4 Par
le nombre 3k,5 qui représente la quantité de houille de première qualité que consomment or-
dinairement, par heure et par force de cheval, les machines à vapeur à haute pression. Le quotient de cette division étant 8,3o, il s'ensuit que la chaleur perdue des feux d'affinerie, alimentés au charbon de bois, pourrait, étant appliquée au chauffage d'une chaudière de machine à vapeur à haute pression, développer une force de 8,3o chevaux.
çtittd.
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