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Annales des Mines (1840, série 3, volume 18)

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PERFECTIONNEMENTS DES

PRochjÉs

qui était adopté pour l'affinage des fontes noires obtenues à fair froid. Mais on a employé plus de combustible que pour le traitement des fontes à l'air froid. En effet, on a consomme par i.000 kil. de fer : 1 3301'

Fonte.

Charbon (14,5 cuveaux de

01.3,55).

.

.

7.13,96

Et la production mensuelle n'a pas excédé 20.000 kil. de fer, tandis que l'affinage des fontes obtenues à l'air froid donnait par mois, d'après ce que nous avons dit précédemment, 2 I .000 kil. de fer, à raison d'une consommation , par i .000 kil. de fer, de Fonte. Charbon (14 cuveaux de

1.350k.

0.13,55).

.

.

.

71113,70

Les mêmes fontes à l'air chaud , traitées dans des feux d'affinerie soufflés à l'air chaud, ont produit de très-bons fers, au moyen des dispositions suivantes : 1° l'inclinaison du vent a été rapprochée

de l'angle qui donne le maximum de température dans la partie supérieure du foyer, à l'effet de faciliter la fusion de la fonte, plus difficile que pour

les fontes à l'air froid ; 2° les feux ont reçu une profondeur un peu plus grande que pour l'affinage

à l'air chaud des fontes obtenues à l'air froid, afin de favoriser la décarburation , en augmentant

le parcours des gouttes de fonte dans l'intérieur du foyer, et d'accélérer la coagulation, en abaissant la température dans la région occupée par la matière ferreuse ; leur profondeur toutefois était moindre de i à 2 centimètres que celle des feux d'affinerie roulant à l'air froid, par la raison que l'air chaud qui hâte la décarburation pour les fentes à l'air chaud, comme pour celles à l'air froid, aurait fait coaguler la matière ferreuse

nE FÀRIOCATTON DU FER.

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avant l'oxydation complète du silicium , si line profondeur plus grande avait abaissé par trop la température dans la partie inférieure du foyer. Par cet affinage , un feu produisait par mois 20.000 kil, de fer, en consommant: Fonte Charbon (13 cuveaux de 01.3,55).

1 320k. 71.3,15

On voit donc que l'affinage des fontes obtenues à l'air chaud est moins avantageux que celui des fontes produites à l'air froid, puisque nous avons dit qu'on fabriquait les Loo() kil. de fer dans des feux d'affinerie soufflés ,à l'air chaud en consom-

mant:

Fonte Charbon (12 cuveaux de 0113,55).

1.3001,

6.13,60

Enfin on a recoin-lu que les fontes produites par le haut - fourneau , lorsqu'il consommait, roulant à l'air chaud, un mélange de charbon et

de bois, ou de bois vert seul, se comportaient à l'affinage comme les fontes obtenues au charbon et à l'air froid, et que les consommations en combustible et en fonte, nécessaires pour leur affinage à l'air chaud , étaient à peu près les mêmes que pour les fontes du roulement à l'air froid, affinées également à l'air chaud.

Les faits et considérations exposés ci-dessus peuvent se résumer comme il suit :

Récapitulation

des avantaes g du soufflage à l'air

I° L'air chaud est avantageux pour le traite-chaud.ment des fontes obtenues à l'air froid et au char-

bon, en ce qu'il diminue de io à 16 p. o/o la

consommation du combustible qui se fait dans les feux d'affinerie couverts, et de 3 à 7 p. o/o celle

de la fonte, en augmentant de 8 à Io p. ojo la production en fer ; 20 Il est nécessaire pour l'affinage des fontes