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Annales des Mines (1840, série 3, volume 18)

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PERFECTIONNEMENTS DES PROCÉDÉS

obtenues à l'air chaud et au charbon, que l'on

travaille à l'air froid plus désavantageusement que les fontes produites à l'air froid, mais son emploi ne procure pas les mêmes avantages que pour le traitement de ces dernières fontes; 30 Pour que l'air chaud donne tous les avantages possibles, à la fois dans les feux d'affinerie et dans les hauts-fourneaux , il faut qu'on porte dans ceux-ci du bois vert ou desséché avec le charbon, ou bien qu'on les alimente exclusivement avec le

bois vert ou desséché, parce qu'alors les fontes produites se comportent à l'affinage comme celles des roulements à l'air froid;

40 Lorsque la température de l'air chaud n'excède

pas les limites que nous avons indiquées suivant la nature des fontes soumises à l'affinage, les fers obtenus sont d'aussi bonne qualité que ceux qui proviennent de l'affinage à l'air froid.; 5° Les feux d'affinerie soufflés à l'air chaud doivent être montés différemment de ceux qui reçoivent de l'air froid: comme la clécarburation de la fonte est accélérée par ce sou-Mage, on doit la retarder, en diminuant de quelques centimètres la profondeur des feux pour accourcir le trajet à faire par les gouttes ou écailles de fonte détachées de la gueuse ; il faut, en outre, abaisser la température dans la partie inférieure du foyer, en donnant un peu moins d'inclinaison au vent, afin que la coagulation de la matière ferreuse ne soit pas retardée et se fasse dès que le métal se trouve complétement épuré ; enfin, on doit augmenter l'orifice des buses proportionnellement à la température de l'air lancé, afin que la quantité d'oxygène fourni par l'air dilaté soit suffisante pour la combustion du charbon, dont la quantité

DE FABRICATION DU FER.

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consommée dans l'unité de temps est généralement un peu moindre que dans le roulement à l'air froid, parce que la marche plus rapide de l'opération ne compense pas l'économie du cornbustible produite par l'air chaud. Quant à la moindre consommation en combustible, elle est due probablement à deux causes : d'abord, à ce que l'air échauffé a besoin de moins de chaleur pour prendre la température du foyer, et ensuite à ce que cet air agit plus énergiquement que l'air froid sur le charbon, dont la combustion est plus complète et doit produire une certaine quantité d'acide carbonique, tandis qu'il est vraisemblable, d'après ce que nous avons dit, que les gaz des feux d'affinerie soufflés à l'air froid n'en contiennent pas une proportion notable. CHAPITRE

V.

AFFIXE...GR AU CUARBON ET AU BOIS DESSÉCId.

Le bois desséché ne peut être employé en pro-

portion un peu forte dans les feux d'affinerie;

qu'autant qu'ils sont soufflés à l'air chaud porté à la température de 200° au moins; autrement, les pièces de fer à forger qu'on place au milieu du

combustible pendant la fusion de la fonte ne

pourraient prendre la température du blanc soudant nécessaire pour le forgeage.

Nous ne connaissons que deux usines , celles de Lo3uilley et du Clos-Mortier, dont les feux d'affinerie consomment du bois desséché ou torréfié, en recevant de l'air froid.

LUsine

Le bois qu'on emploie dans le feu d'affinerie e.À comtois de l'usine de oeuilley est desséché impar-

fr'id. .de Loewi-