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472 BASALTE AVEC BOIS SILIFIÉ ET BITUMINEUX

Des phénomènes analogues se sont montrés dans la mine de plomb nomméefohannès-S egen, non loin de la Lfrivenburg dans le Siebengebirge,

laquelle est maintenant abandonnée. Pendant

qu'elle était encore en activité, je l'ai visitée, il y a plusieurS années, de sorte que j'ai vu moi-même

• les observations extraites d'un procès-verbal officiel fia

en 1836, par M. ERBREICH , ingénieur des mines, après qu'on avait rouvert la galerie. On a passé avec la galerie trois filons. Le premier est

mis à nu à 215, le second à 440 et le troisième à 465

lachters à partir de l'ouverture de la galerie. Les deux premiers ont une puissance de 7 1/2 à 8 lachters. Le premier semble devenir moins large en descendant ; du moins les parois de la galerie montrent que les limites des roches encaissantes se rapprochent dans la partie inférieure. Sur la hauteur du dos de la montagne, au-dessus de la ligne de la galerie, on n'a pas trouvé l'affleurement de ces filons basaltiques ; cependant au penchant méridional de la vallée du Pirneber g, les deux premiers se montrent au jour. Dans la galerie, le conglomérat basaltique se montre dans un état de décomposition plus ou moins parfaite aux points où il est en contact avec la grauwacke schisteuse (Grauwackenschiefer) qui le traverse. Quant à cette dernière

roche, clic n'est ni altérée, ni essentiellement modifiée dans sa stratification. Quelquefois seulement le conglomérat basaltique a pénétré tant soit peu entre les fissures de la stratification, sans néanmoins modifier considéra-. blement la stratification elle-même. La masse principale qui remplit les filons est un tuf basaltique dans lequel sont renfermés les basaltes compactes en parties plus ou moins considérables. Les masses basaltiques sont d'une texture testacée sphéroïdale et concentrique; elles passent au tuf. Les basaltes ainsi que leur tuf contiennent de l'amphibole (pyroxène?) du mica, du fer oxydulé et une trèsgrande quantité de feldspath vitreux d'une grosseur qui va jusqu'à une demi-ligne. Outre le basalte le tuf l'enfermalt encore, mais rarement, des pièces trachytiques sem-

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ce qui va suivre. « Le filon de cette localité qui

est rempli de quartz et de plomb sulfuré, était tout à fait coupé par un filon de basalte d'une puissance extraordinaire qui contenait des fragments de grauwacke. Mais on a retrouvé le filon presque dans sa direction générale, après qu'on avait poussé la galerie à une distance de 3o lachblables à la ponce, ainsi que d'antres fragments tantôt de la même couleur que le tuf, tantôt colorés en un rouge de brique, et qui semblent être des argiles et des roches schisteuses modifiées. On voit passer dans le tuf des veines de spath calcaire qui cependant ne traversent pas les basaltes compactes. Dans la formation conglomératique de cette nature se trouvent isolément des masses irrégulières , longues d'environ 1/2 lachter et distinguées tant par un bord ferrugineux que par leur couleur généralement claire. Ces masses ne renferment que peu d'un ciment tufacé , mais beaucoup de fragments de grauwacke schisteuse faiblement cimentés. Dans le conglomérat basaltique ordinaire il se rencontre aussi des fragments de Grauwacke schisteuse (Grauwackens schiefer), longs d'environ un pied sur autant de large; ils sont bien conservés, sauf qu'ils ont parfois une croûte ferrugineuse. Ce qu'il y a de plus remarquable, c'est que dans le même conglomérat l'on voit des masses trachytiques irrégulières très-grandes, en partie tellement volumineuses, qu'elles pénètrent en même temps dans le toit et dans le mur de la galerie, de sorte qu'elles ne sont pas même encore mises complétement à nu en haut et en bas. C'est une roche feldspathique dans laquelle on remarque beaucoup de petits fragments de cristaux de feldspath vitreux. Elle est çà et là d'une couleur plus ou moins claire, et présente également une nature conglomératique , de sorte que M. ERBREICII la compare aux con glomérats trachytiques du Siebengebirge. Les masses passent à une roche peu cohérente, conchoïde, terreuse, qui les enveloppe d'une couche épaisse de 3 à 4 pouces, et qui, à ses limites extrêmes , est séparée du conglomérat basaltique ambiant par une croûte ferrugineuse et friable.