Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1840, série 3, volume 18)

484 RELATIONS DU GRANITE ET DU QUADERSANDSTEIN

n'a pas encore été déterminé. Ces coquilles

être sur la même ligne que celui de Meissen,

sées près de Liebenau renferment les mêmes fossiles, et en outre rOstrea carinata qui caractérise tout à fait cette partie inférieure. Ce-

que celui-ci, et si, comme il est vraisemblable, ces effets résultent d'une action unique , on a là un des exemples les plus frappants d'accidents

amené dans leur position verticale actuelle que par un soulèvement. Le redressement des couches de grès ne s'étend guère que sur une courte distance; à de

mille au sud, on n'en trouve que de faibles traces. Environs de Liebenau.

Environs de Glatz.

485 Le redressement !des couches près Glatz , sans

correspondent presque toutes à la division inférieure du quadersandstein. Les couches redres-

pendant les couches voisines du granite occupent à peu près le point le plus élevé de la formation dans la contrée, elles ne peuvent donc avoir été

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EN SAXE ET EN BOHÊME:.

Près de Liebenau les couches de grès sont

redressées jusqu'à 4o ou 45.; là on trouve entre le

granite et le grès, non-seulement le schiste argileux, mais aussi le mélaphyre et le porphyre, et peut-être le todtliegendes se trouve à une certaine profondeur. Liebenau est à une distance de 17 milles géophiques de Oberau près Meissen, cependant il ne semble pas le point extrême de ce grand accident; car près de Glatz , on observe cette ligne de séparation qui après des courbures et des interruptions reprend sa première direction. Au S. -E. de Rotheberg près Glatz , d'après MM. de Zobel et Camail, le granite qui fait saillie au milieu du porphyre est entouré de couches de grès rouge redressées verticalement et aussi du conglomérat de quadersandstein avec des couches de calcaire et de marne (Karsten.'s Arch., 1831, IV, 196). Le Rotheberg près Glatz , est à environ 16 milles de Liebenau, à 33 milles de Oberau.._.

Zittau et Liebenau, a au moins la même direction

géologiques disposés en ligne droite. Résumé et conséquences de ce qui précède.

La ligne de séparation du granite et du grès ,Le granite forme dans les environs de Hohnstein , a une forme assez "lie,st:',1,11:: act°11sinueuse qui est en rapport avec le relief du sol, dessus du grès.

et on peut déduire, à l'aide d'une représentation topographique exacte de la contrée, l'inclinaison de la face de contact, dans ses différents points, de l'examen de cette courbe; si on suppose la sursurface de jonction plane, on trouve pour son inclinaison une valeur de 17°, tandis que la moyenne de quatre observations directes est de 28'; les deux résultats ne s'accordent pas tout à fait, ce qui peut tenir à ce que la face n'est pas plane ; mais ils montrent au moins avec évidence

le fait que le granite surplombe considérablement au-dessus du grès. Si donc on ne se représente pas le grès comme antérieur, il faut admettre d'après les valeurs numériques qui viennent d'être citées, que le granite formait une vaste corniche ayant au moins 930 pieds de saillie, audessous de laquelle on aurait pu bâtir, par exemple , toute la ville de Hohnstein. Or, il est au moins aussi hasardé de dire que le granite a existé isolément sous cette forme, qu'il serait dangereux de se placer sous un fcl abri, la roche étant fissurée en tous sens. Tome XVIII, 184o.