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PAR LES CHAUDIÈRES A VAPEUR.

496 '-'11YDROMÈTRE POUR JAUGER L'EAU CONSOMMÉE

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, aux pièces que j'ai précédemment énumé-

à remplir dans la conduite des machines à vapeur.

rées, on ajoute un petit timbre, sur lequel frapperait un petit marteau mis en jeu par un des leviers de l'encliquetage, l'on obtiendra une petite sonnerie dont le silence, annonçant un dérangement de la pompe, permettrait de prévenir les

L'hydromètre peut donc être doublement utile à l'industrie et à la science, comme appareil de sûreté et comme moyen d'observation. L'instrument que je viens de décrire peut s'a-

accidents nombreux dus à l'irrégularité de l'alimen-

quelconque, en coupant le tuyau alimentaire, et assemblant les tuyaux T TF aux bouts du tuyau coupé. Il convient d'ailleurs également aux machines à haute, moyenne ou basse pression; il peut, suivant les circonstances locales et les exigences du goût, être placé horizontalement ou verticalement, ou dans telle position qui paraîtra la plus convenable et la plus commode : son em-

tation (i). Le compteur d'eau deviendrait ainsi une partie intégrante utile des machines à vapeur, et pourrait être également employé soit pour enregistrer le volume d'eau projeté dans la chau-

dière, soit pour constater la régularité de l'alimentation, une des conditions les plus importantes (1) Si un dérangement de la pompe alimentaire vient à ralentir ou à suspendre l'injection de l'eau, on n'en est averti que par les oscillations du flotteur. Or, en supposant que celui-ci fonctionne bien (ce qui n'est malheureusement pas toujours vrai), s'il n'est pas, de la part du chauffeur, l'objet d'une surveillance incessante, il peut arriver que l'eau baisse beaucoup, que les parois de la chaudière rougissent avant que l'on ne s'aperçoive du ralentissement de l'alimentation ; et si la cause de ce ralen-

tissement vient à cesser tout à coup , soit spontanément, soit par les soins du chauffeur, l'eau affluant sur les parois rougies de la chaudière produit instantanément une masse considérable de vapeur qui peut causer les accidents les plus graves. Telles sont les considérations

qui m'ont engagé à proposer, comme Mesure de sûreté, l'emploi d'une sonnerie, destinée à avertir le chauffeur de tout dérangement survenu dans l'alimentation. Cette mesure est du reste applicable à toutes les machines, indépendamment de l'emploi de l'hydromètre. L'on atteindrait en effet ce même but en employant comme moniteur une sonnerie, mise en jeu par le mouvement du flotteur. Cette sonnerie, comme celle des horloges, aurait pour moteur un poids; mais elle ne pourrait jouer que lorsqu'on lâcherait une détente. La tige du flotteur serait liée avec le levier d'échappement , et la détente aurait lieu, toutes les fois que le flotteur descendrait au-dessous d'un niveau donné,

dapter, avec la plus grande facilité, à une machine

ploi ne saurait donc offrir aucune difficulté.

Pour mettre l'appareil en expérience, on ramènera le piston à son point de départ, c'est-àdire à l'extrémité droite du cylindre ; on placera les aiguilles sur le zéro du cadran, à l'aide d'une clef s'adaptant sur le bout carré de l'axe o , et l'on

abandonnera ensuite l'instrument à lui-même. Lorsqu'on voudra arrêter sa marche sans pour cela suspendre le jeu de la machine à vapeur, il sera

facile, au moyen d'un tuyau supplé-

mentaire muni d'un robinet, d'envoyer directe-, ment l'eau à la chaudière sans la faire passer par le cylindre jaugeur. L'eau pourrait d'ailleurs passer

dans ce cylindre sans fane fonctionner le compteur, pourvu que l'on eût soin de disposer les robinets de manière à établir une communication directe entre T et T. Il semble, au premier aperçu, que les dimen-

sions d'un hydromètre peuvent être tout à fait indépendantes de celles de la machine à vapeur à laquelle on voudra l'adapter. 11 feu est copen-.