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498 HYDROMÈTRE: rotin JAUGER L'EAU CONSOMMÉE

dant pas tout à fait ainsi, et quoique ces dimensions puissent varier sans inconvénient dans des limites assez étendues, il existe néanmoins entre elles certains rapports que l'on ne saurait négliger sans nuire soit à la solidité de l'appareil, soit à l'exactitude des indications qu'il doit fournir. C'est

ainsi que l'épaisseur des parois du cylindre jaugeur devra être calculée de manière à pouvoir supporter une pression intérieure égale à la tension de la vapeur dans la chaudière. Quant à la capacité de l'appareil, elle ne saurait être assujettie à des règles fixes, mais elle doit être assez grande pour ,que le piston parcoure le cylindre avec une

vitesse modérée, car les limites de la course du piston sont d'autant plus précises , que son mouvement est plus lent. Pour un cylindre de 0',20 de longueur, on peut, sans inconvénient, faire faire au piston de 15 à no oscillations par minute, ce qui suppose une vitesse de 0m,05 à 01%06 par

seconde (i), et représenterait une dépense d'eau de out.,5o dans le même temps, ou de 1.800 litres

par heure, si le piston avait un décimètre carré e (1) On ne doit pas regarder ces chiffres comme une limite maximum ; le petit nombre d'expériences que j'ai faites à

l'aide de l'hydromètre m'ont démontré que la marche de l'instrument est régulière, et que les indications sont exactes lorsque le piston se meut avec une vitesse de 0,06 par seconde dans un cylindre de 0,20 de longueur ; mais rien ne m'autorise à conclure qu'il dût en être autrement, si l'on portait cette vitesse à O1,07 à 0'1,08 ou même au delà. Le chiffre de 0m,06 par seconde ne saurait donc, je

le répète, être considéré comme une limite supérieure de la vitesse ; et si j'ai cité ce chiffre, cela n'a été que pour fixer un point de départ qui me permît d'établir un l'apport entre les dimensions du cylindre jaugeur et la force des machines que l'on veut soumettre à l'epre use de l'hydromètre.

PAR LES CHAUD/ÈRES A vArEun.

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de surface. La dépense approximative des machines à vapeur étant moyennement de n5 litres d'eau par force de cheval et par heure, un hydromètre ayant les dimensions que je viens d'indiquer suffirait pour jauger l'eau consommée par une machine de 70 chevaux-vapeur, et cela en battant no coups par minute. A plus forte raison, le même instrument pour-. rait-il servir pour des machines d'une force moindre; car son mouvement serait alors plus lent, et par suite, les indications seraient plus exactes. Dans le cas où l'on aurait besoin d'employer un cylindre jaugeur d'une capacité plus grande, cette augmentation de capacité devrait être obtenue, non par un accroissement de longueur, mais par un accroissement de diamètre, afin de pouvoir tàire battre au piston le même nombre de coups dans le même temps, sans pour cela augmenter sa vitesse. La construction et l'ajustage des diverses pièces qui composent le mécanisme de l'enclique-

tage et du compteur doivent être exécutés avec beaucoup de soin, si l'on veut obtenir de l'ensemble et de la précision dans le jeu de ces pièces;

mais cette construction n'exige que du soin , et ne saurait offrir de difficultés aux personnes habituées au maniement des machines. Aussi m'abstiendrai-je de m'arrêter aux détails d'assemblage, et terminerai-je par l'explication de la planche jointe à cette notice explication qui sera comme un résumé succinct de tous les détails descriptifs dans lesquels je suis entré.