Annales des Mines (1840, série 3, volume 18)
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EXPÉRIENCES FAITES DANS LE LABORATOIRE
produiraient o, o de gypse. La quantité de plâtre à répandre sur une terre convenablement préparée, pour produire le même effet que les cendres, est évaluée à i ,5o, c'est-à-dire que l'effet du plâtre est à celui de la cendre comme 2,33 est à I,
abstraction faite, bien entendu, de l'action méca-
nique de celle-ci. Or, la quantité de sulfate de chaux qui peut se former par réaction est certainement moindre que le cinquième de celle que l'on emploie, quand il s'agit du plâtre. Cette formation spontanée ne peut donc à elle seule expli-
quer le phénomène, à moins que l'on n'admette
que l'influence du plâtre à l'état naissant soit plus énergique.
Ces terres sont en petits grumeaux noirs mélangés de quelques grains terreux d'un blanc sale qui sont, d'après l'analyse suivante, du sous-sulfate d'alumine.
On y distingue aussi de petites aiguilles de
DE MÉZIÈRES,
513 La distillation dans une petite cornue de verre a donné : Eau et produits gazeux (par différence). 0,152 Produits liquides huileux. . , . 0,244 Résidu charbon 0,604 1,000 .
.
Le liquide était très-odorant, laiteux , fortement acide.
La lessive de potasse dissout la plus grande partie de la matière organique et se colore fortement en brun. Saturée par l'acide hydrochlorique , la solution alcaline se décolore complétement ; il se forme un volumineux précipité brun. Traitée par l'acide nitrique bouillant, la matière brute est attaquée avec une vive effervescence;
la masse prend une couleur d'un jaune intense de soufre.
Après l'évaporation à sec , le traitement par l'eau et la précipitation de l'oxyde de fer, la
sulfate de chaux : leur saveur est styptique. A la température de 500 elles perdent de l'eau, et l'odeur de la vapeur qui se forme est déjà sensible et pénetrante. C'est une odeur empyreumatique. A 1000 environ elles perdent les 0,36 de leur poids. Soumises au grillage elles laissent dégager de l'acide sulfureux et perdent, pendant cette opération, les o,6o de leur poids primitif. Les o,4o qui restent se dissolvent en partie dans l'acide hydrochlorique , et le dernier résidu, qui est blanc, ne pèse plus que 0,24.
liqueur conserve une teinte jaune très-prononcée. L'analyse a été faite de la manière suivante On traita la terre par l'eau bouillante qui enleva les sulfates de chaux et de fer, puis par l'acide acétique qui dissolvit seulement une trace de peroxyde de fer et sans chaux. On fit bouillir le résidu avec l'acide hydrochlorique qui sépara de l'acide sulfurique, de l'alumine, du protoxyde de fer sans trace
On obtient par la lévigation de Io gr. de matière un résidu lourd, grenu, composé de pyrites très-ténues, d'un sable verdâtre extrêmement fin, et de quelques grains de quartz blancs, translucides. Ce résidu pèse 5G,77. On ne peut parvenir à séparer le sable vert des pyrites.
la lessive de potasse qui enleva la silice gélati-
de peroxyde, et de la magnésie. Ce protoxyde de fer
ne pouvant provenir que d'un silicate décomposé par l'acide hydrochlorique , on lava le résidu avec neuse. Il ne restait plus qu'un mélange de pyrites,
de quartz et de grains verts. On traita par l'eau régale qui brûla les pyrites et décomposa le silicate. La dissolution fut analysée, elle contenait