Annales des Mines (1840, série 3, volume 18)
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SUPPLÉMENT AU TRAITÉ
DE L'AÉRAGE DES MINES.
La pesanteur spécifique était de 0,5742, celle de l'air étant i D'après trois analyses, à l'aide de l'eudiomètre,
ce gaz est de l'azote ; mais il ne s'en est point encore assuré. Tous les chimistes qui ont analysé les gaz in-
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qui s'accordaient de très-près, M. Bischoff a trouvé
qu'un volume de gaz mêlé avec trois volumes d'oxygène donnait, par la détonation, une absorption de 1,9535 , et qu'il se formait 1,0399 volume d'acide carbonique; d'où résulte la composition suivante Hydrogène protocarboné. 0,9136 Hydrogène bicarboné. . . 0,0632 Gaz étranger. . . . . . . 0,0232
La quantité du gaz étranger étant très-petite, on n'en pu déterminer la nature avec une certitude satisfaisante; M. Bischoff ne doute pas que
ce ne soit de l'azote. L'analyse, au moyen de l'oxyde de cuivre, a donné les mêmes résultats.
Gaz (C). Ce gaz ne contenait pas plus que les autres d'oxyde de carbone, ni de vapeurs inflammables. Il troublait l'eau de chaux. Le chlore, ajouté dans un flacon d'hyalite opaque' absorbait o,o656 en volume. D'après, quatre analyses endiométriques , qui s'accordaient de très-près, on a trouvé qu'un vo-
lume de gaz, mêlé à trois volumes d'oxygène , ,par par la détonation, une absorption de donna
1,9°41, et qu'il se formait i ,1 131 volume d'acide
carbonique; d'où il suit que ce gaz renferme Hydrogène protocarboné. Hydrogène biorboné.
.
-Çr44. étranger
0,7916 0,1611 0,0479
M. Bische regarde comme très-probable que
flammables qui se dégagent dans les mines de houille, Davy, M. Thompson, M. Henry, et, plus récemment, M. Turner, ont trouvé qu'ils étaient uniquement formés de gaz des marais, mêlé acci-
dentellement avec un peu d'acide carbonique et d'air atmosphérique. M. Bischoff' est le premier, à
ma connaissance, dont les analyses indiquent cette diversité de nature dans les gaz inflammables
de diverses localités. Il est aussi, je crois, le premier qui ait analysé un gaz inflammable, provenant d'un autre terrain que le terrain houiller proprement dit; et il est bien remarquable que ce soit précisément ce dernier gaz, provenant de la formation de lias, avec couches de houille, qui lui ait donné une proportion assez considérable de gaz oléfiant, 16 p. I oo en poids. Il serait peut-être permis de croire que le gaz oléfiant , indiqué dans les gaz recueillis dans les mines de Gerhard et de Wellesweiler, , est le résultat d'une erreur d'analyse; c'est ce que je laisse à apprécier aux chimistes qui se sont occupés d'analyses de gaz. M. Bischoff fait lui-même l'observation, que le volume absorbé par le chlore indique une quantité de gaz oléfiant
moindre que celle qui résulte des calculs de la composition, par suite de l'analyse à l'eudiomètre ,
calculs fondés sur cette base, que l'hydrogène protocarboné exige pour sa combustion deux volumes d'oxygène, et produit un volume d'acide carbonique. Mais il ne parait pas admissible, d'après les recherches analytiques de M. Bischoff', et aussi d'après ses autres expériences qui seront rapportées plus loin, que le gaz ( C ), provenant de la