Annales des Mines (1840, série 3, volume 18)
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DE L'AÉRAGE DES MINES.
SUPPUMENT AU TRAITÉ 556 Des faits exposés ci-dessus , il résulte évidem-
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teillent concentré dans les parties basses, tandis
que le gaz inflammable se concentre dans les
ment que le gaz qui se dégage dans le terrain de lias avec couches de houille de la principauté de Schaumbourg , est différent de ceux qui ont été recueillis dans le terrain houiller de Saarbriicken, et présente beaucoup plus de danger, ce qui tient principalement à la quantité assez considérable de gaz oléfiant qu'il renferme. D'un autre côté, les analyses de gaz recueillis dans divers terrains houillers proprement dits, par les chimistes anglais Davy, Thompson , Henry, Dunn et Turner, s'accordent toutes pour indiquer que ces gaz ne sont que le gaz des marais, mêlé d'un peu d'air atmosphérique, d'azote et d'acide carbonique sans mélange sensible de gaz oléfiant. M. Bischof lui-même n'a trouvé que d'assez faibles quantités de ce dernier gaz dans les excavations du terrain houiller deSaarbrücken. Il parait donc que les gaz inflammables , provenant des terrains houillers proprement dits, seraient partout à peu près de même nature, tandis que la seule analyse que nous possédions d'un gaz provenant d'un autre terrain indiquerait une composition chimique différente et un degré d'inflammabilité plus prononcé. Les résultats obtenus par M. Bischof engageront sans doute les chimistes à entreprendre de nouvelles analyses de gaz provenant de formations diverses. Il serait intéressant de savoir si la composition chimique de ces émanations varie généralement avec les terrains d'où elles proviennent.
cloches et les parties élevées des excavations, en tire la conséquence « .que les gaz que l'on ren-
contre fréquemment dans les houillères, ne jouissent pas ou ne jouissent qu'a un très-faible
degré de la propriété de diffusion, et que l'on s'exposerait à de graves accidents, si l'on ne tenait aucun compte de la tendance que montrent les gaz à se séparer les uns des autres, suivant l'ordre de leurs densités, aussitôt que cette tendance est favorisée par une disposition mal entendue des tailles et des travaux.)> (P. i6 f
du recueil....) Précédemment, M. Gonot a rappelé un long passage du mémoire de James Ryan ,
imprimé en 1823 dans les Annales des mines, où l'on trouve les expressions suivantes : « Main» tenant , lorsque nous considérons que le gaz
hydrogène est beaucoup plus léger que l'air »
commun, et qu'il flotte dessus comme de l'huile sur de l'eau, il est évident qu'il doit S'accumuler
dans les parties les plus élevées de chaque sinuosité de sa course, précisément de la même manière que de l'air qui, s'étant logé dans la partie. supérieure d'un tuyau de conduite recourbé, rétrécit le passage et finit par arrêter
tout à fait le courant, à moins qu'il ne soit poussé par une grande force d'impulsion. » Il est évident que l'on s'exposerait à de graves accidents, si l'on ne tenait pas compte de la tendance des gaz à se disposer d'abord suivant l'ordre de densités. En cela, je suis complétement d'accord avec M. Gonot , et j'ai énoncé les mêmes principes, dans mon mémoire surl'aérage (p. 177). Mais j'ai insisté aussi sur la propriété de difliision
s II. Sur la propriété de diffusion des gaz. M. Gonot , ingénieur en chef à Mons, frappé
de ce que le gaz acide carbonique est toujours for-
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