Annales des Mines (1840, série 3, volume 18)
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DE 1:AÉRAGE IDES MINES.
SEPPLÉMENT AU n'Aie
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Ceci s'applique, je le répète, aux mines trèsétendues, où la ventilation doit être excessivement active , et dont les galeries ne seraient pas très-larges. Pour la mine de l'Espérance, si souvent citée, un aérage moins actif est suffisant.
Pour des mines étendues, comme le sont la
plupart des grandes houillères de la Belgique et du département du Nord, im volume de 5 mètres cubes par seconde suffira, et la hauteur H sera tout au plus égale à 4o mètres. Pour obtenir un semblable résultat, le venti-
lateur sera encore de forme semblable à celui Pl. IX. Son rayon extérieur sera égal à 0,6 X1X
40-
Pl. X, et les dimensions dépendent ici presque uniquement du volume d'air à déplacer, qu'il faudra déterminer dans chaque cas particulier. Le travail-moteur nécessaire pour mettre la machine en mouvement sera aussi facile à calculer, d'après le volume d'air à déplacer, et demeurera toujours fort peu considérable.
Dans les ventilateurs et toutes les machines
analogues dépourvues de soupapes, et dans l'inté-
rieur desquelles les fluides sur lesquels on agit circulent avec de grandes vitesses, la cause principale de perte de travail moteur est dans le frottement du fluide contre les parois solides de l'ap-
pareil. On pourrait croire, d'après cela, que
63,83
l'ancien ventilateur à ailes droites, dirigées vers
rio
l'axe , serait plus avantageux que les ventilateurs à
sa vitesse angulaire sera égale à 80,182X Ix
651
45,51(435 tours par minute).
63,83
En prenant encore 11%25 pour le poids du mètre
cube d'air ; le travail utile serait par seconde de 6,25X40 = 250"X "', (3,33 chevaux-vapeur) ;
le travail transmis au ventilateur serait 5 ---3
X 3,33= 5,55 chevaux-vapeur et une machine de la force nominale de 7 à 3 chevaux suffirait certainement pour réaliser l'effet désiré.
Quant aux salles d'hôpitaux, aux sécheries,
aux galeries de mines isolées d'une petite étendue, on préférera la forme du ventilateur des,fig. i et 2,
ailes courbes les mieux construits, parce que les canaux formés par les ailes étant très-larges , les frottements sont moindres,; ce serait une erreur ; car il est facile de voir que dans le ventilateur aspirant à ailes droites, la force vive absolue de l'air sortant absorbera toujours plus de la moitié du travail moteur transmis à l'appareil. En effet,
si H exprime la hauteur qui mesure l'excès de pression de l'air extérieur sur l'air aspiré, il est évident que l'air ne pourra s'écouler à la périphérie du ventilateur, quelle que soit sa construc-
tion, qu'autant que la vitesse de l'extrémité des ailes sera plus grande que la vitesse due à la hauteur H. Ainsi, wt; étant la vitesse de l'extrémité des ailes, on aura, quand le ventilateur déplacera
de fair, wr>V2711. Or, dans le ventilateur à ailes droites, la vitesse