Annales des Mines (1840, série 3, volume 18)
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SUPPLÉMENT AU TRAITÉ
DE L'AÉRAGE DES MINES.
absolue de l'air sortant est évidemment la résultante de la vitesse wr, de l'extrémité des ailes, et de la vitesse relative avec laquelle l'air coule dans
cipales expériences qu'elle a faites jusqu'ici, dans
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les compartiments formés par les ailes. La direction de cette vitesse relative est ici , suivant les rayons
aboutissants à l'axe, perpendiculaire par conséquent à wri. La vitesse absolue, résultant de ces deux vitesses rectangulaires, est donc toujours plus grande que l'une des composantes , plus grande il fortiori que 11201. Si Q est le poids de l'air déplacé par le ventilateur dans l'unité des temps, la demi-force vive absolue de l'air sortant sera donc plus grande que
xgH , g ou QH. Comme ce dernier produit est la mesure Q
du travail utile de la machine, il s'ensuit que la seule force vive, due à la vitesse absolue avec laquelle l'air sortant sera projeté par les ailes droites
du ventilateur, exigera une dépense de travail moteur égale au travail utile. Un ventilateur aspirant à ailes droites ne peut donc jamais utiliser les -:-L077, du travail moteur qui
lui est transmis, et dans la réalité il utilise une fraction beaucoup moindre de ce travail, soit à cause des frottements de l'air qui ne sont pas nuls, soit surtout à cause du choc des ailes droites contre l'air, à son entrée dans les cellules formées par ces ailes.
s VI. Des lampes de sdreté. La commission instituée à Liége pour l'essai des lampes de sûreté, a rendu compte des prin-
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deux rapports au ministre des travaux publics, imprimés à la suite du recueil des mémoires couronnés par l'Académie de Bruxelles. Elle a expérimenté sur les lampes de Davy ordinaires, sur la lampe d'Upton et Roberts, et sur celle de M. Eu-
gène Dumesnil, décrite avec détail dans le tome XVI des Annales des mines, p. 511 et
Pl. VIII.
La commission , après avoir constaté que la lampe de Davy est de sûreté, dans un mélange de gaz oléfiant et d'air, pendant un temps indéfini, lorsqu'elle n'est pas frappée par un courant, a pratiqué ensuite à dessein des défauts dans le treillis métallique de cette lampe. Elle a reconnu que la rupture de trois ou quatre
mailles contigus, ou des trous arrondis de trois à cinq millimètres de diamètre, pratiqués dans le treillis , à six ou huit centimètres au-dessus de la mèche, ou dans la calotte de cuivre dont la toile est surmontée, n'ont pas suffit pour que la combustion se propageât de l'intérieur à l'extérieur de la lampe. Tout ce que les commissaires ont pu remarquer, c'est que la présence de ces défauts ame-
nait une perturbation dans l'allure ordinaire de la lampe. La flamme était moins fixe, et semblait tournoyer dans l'intérieur de la toile métallique. On vit à deux reprises une pointe de flamme sor-
tir par l'un des trous jusqu'à 1/2 centimètre de distance du réseau métallique, et s'éteindre aussitôt, « probablement, dit la commission, parce qu'elle était étouffée par une forte proportion, d'acide carbonique résultant de la combustion et lancée au dehors par le trou qui avait livré passage à ces jets de flamme. »