Annales des Mines (1840, série 3, volume 18)
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EXPÉRIENCES FAITES EN 1839
Pouvoir calori figue.
Deux fusions faites avec i de houille porphyrisée et 3o de litharge ont donné La ire 27g.,4o de plomb; la 2e 27g.,3o.
Moyenne : plomb réduit 275,30.
DANS LE LABORATOIRE DE CLERMONT.
rendement de 34 pour le carbone et io4 pour l'hydrogène. Ces données appliquées au bitume de Pont-duChâteau, composé de : 9,58 ou Hydrogène. Hydrogène. Carbone. . Carbone. . 77,52 Eau. . . . Oxygène. . 10,53 2,37 Azote. . . Azote. . .
N° 2. Calcaire bitumineux de la Limagne.
Ayant éprouvé dans la détermination du bitume de ces roches, par les procédés ordinaires, d'assez grandes difficultés résultant de l'incomplète action de l'éther sulfurique et de l'essence de térébenthine, comme dissolvant, si l'on a recours à ces dissolvants, et de la nécessité d'une analyse complète des roches si l'on procède par incinération , mode qui a d'ailleurs l'inconvénient de grossir le chiffre du bitume de toute l'eau hygrométrique ou combinée, on a eu l'idée de déterminer la proportion du bitume par la quantité de plomb que peut donner chaque roche fondue avec un excès de litharg,e.
La constance des résultats obtenus avec les mêmes roches et leur accord avec ceux fournis par les méthodes ordinaires, ont dû faire regarder cette méthode de détermination, comme étant aussi exacte qu'elle est simple, du moins pour les roches dont la teneur en bitume ne dépasse pas 25 à 3o p. cent. Comme point de départ on a du rechercher la
quantité de plomb réduite par le bitume pur. Grâces à une analyse élémentaine du bitume de Pont du Château, faite par M. Ebelmen et consignée dans la troisième livraison, 1839, des
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Annales des mines, on a pu, sans expérience ad hoc, la calculer d'après les données admises d'nn
8,28 77,52 11,83 2,37
tom
100,00
portent à 35 le rendement en plomb de ce bitume
( desséché à i 5o) Ce diviseur 35 appliqué aux nombres du plomb réduit, doit donc donner pour les roches bitumineuses d'Auvergne leur teneur en bitume.
N° 3, Calcaire bitumineux des Moys, commune
de Dallet. Ce calcaire d'un brun fauve plus ou moins fon-
cé, est de toutes le roches de la Limagne, celle qui par son homogénéité et son delitement au feu se rapproche le plus du calcaire de Seyssel.
Deux échantillons, d'inégale richesse, traités par la litharge (on a opéré dans tous ces essais sur 1g de roche finement pulvérisée, mélangée avec 30e de litharge , le tout recouvert de 3o autres grammes de litharge ), ont donné
N° (1). Plomb réduit N° (2). Plomb réduit
6,4o.
d'où
N° (1). Teneur en bitume 22 p. o/o , teneur exceptionnelle.