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Annales des Mines (1841, série 3, volume 19)

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4.4

DES EAUX DES BASSINS DE DÉPÔT.

EMPUOI DES SIPTIONS A LA DÉCANTATION

qui convient au zinc, et pour p le nombre 7, qui représente à peu près la densité de ce métal , viendra: 0,54ax

==

67

2a-0,296 2a 0,296 ; si on veut que le flotteur ne s'enfonce que de 4 centimètres, environ un pouce et demi, 2 a-7m 3in

sera égal à .9,5°4 , parce que nous avons pris dans la recherche de l'équation (4) le décimètre carré pour unité de surface ; et comme le coefficient de x ,sera très-petit, en comparaison du second membre, on pourra en négliger le carré et se borner à la valeur 0,216 0,504 ±

/ 67 0,504

udécim.

qui est la longueur à donner au flotteur ; sa largeur sera par conséquent 6 décimètres, et pour qu'il surnage, on augmentera l'épaisseur de deux centimètres, ce qui n'ajoutera presque rien à son poids.

A tinspectiOn de l'équation (5), on voit que pour que le flotteur soit possible, il faut qu'on ait 3in toujours 2a> 7m--; c'est - à - dire que le

double du poids d'un volume d'eau qui aurait un décimètre carré pour base et a pour hauteur, doit

être plus grand que Sept fois le poids du décimètre carré de la surface métallique qui recouvre le flotteur, diminué de la quantité 3m. S'il n'en était pas ainsi, cet appareil ne pourrait se. réaliser , quel que fût le poids k, et quelque grande

que fût la longueur x; muni du compartiment horizontal, il ne pourrait se maintenir à la surface de l'eau., avec une épaisseur de 15 millimètres, ou avec celle d'un centimètre s'il était composé de feuilles de cuivre. Dans ce dernier cas, il suffirait de lui donner 13 décimètres ; de longueur et 6 décimètres 73 de largeur, pour que

chargé du même poids que le flotteur en zinc, il ne s'enfonçât que de 3 centimètres. Dans l'exemple ci-dessus, le diamètre du siphon ayant été trouvé de 52 millimètres, l'intervalle à laisser entre les faces du compartiment horizontal sera au plus de trois centimètres et demi.

Connaissant les dimensions du flotteur et du siphon, ainsi que le poids de celui-ci et du robi-

net, on évaluera aisément, à l'aide de l'équation (6), le contre-poids qui doit produire l'équilibre.

En prenant ici le mètre pour unité de longueur et donnant à l'intervalle entre les axes des branches verticales du siphon , deux décimètres de plus que la largeur du déversoir om,5o , on aura à substituer dans le second membre, les valeurs

om,64, , b

R = 3 kilt. , S 5k,38 , t, poids de la différence de longueur entre ces branches

ok-,6 2.

Cette différence, égale à la charge, est ici de orn,20 , et, par une proportion, on trouve qu'elle pèse effectivement ok.,6 2. Dans le premier membre

il y a d'inconnu le contre-poids, la longueur du levier et son poids. Nous avons dit que ce levier doit être fait en bois léger : on peut lui donner, sans inconvénient, à partir du flotteur, depuis mètre jusqu'à im,3o de longueur, 0'1,02 centimètres d'épaisseur, et une largeur de om,07 ;