Annales des Mines (1841, série 3, volume 19)
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TERRAINS DE TRANSITION ET PORPHYRES
coteaux dominés par le village des Mieux, on trouve au milieu du porphyre granitoïde des schistes verdâtres plissés et ondulés, dont les caractères minéralogiques sont tout à fait semblables à ceux du plateau de Saint-Just ; maisils n'alternent Iii avec, des bancs de lydienne, ni avec des grès quartzites lustrés ; ils semblent au contraire assez intimement liés à des schistes d'une corn' osition peu différente au milieu desquels on exploite, au hameau de la Soulagette , un banc de calcaire bitumineux de l'étage silurien.
La cause qui a mis fin à l'étage cambrien ne peut être reconnue dans le département de la Loire. Dans l'ouest de la France et dans le Westmoreland , la direction du terrain cambrien est différente de la direction du gneiss de la Loire et du Rhône; il paraîtrait donc d'après cela que le soulèvement du gneiss suivant hora 3 a précédé le dépôt du terrain cambrien. Dans tous les cas, les
mouvements du sol dans le département de la Loire, à la fin de la période cambrienne, n'ont pas
dû être très-brusques, car les poudingues à la base du terrain silurien sont en général assez fins.
Il° Terrain silurien (étage moyen). Dans le département de la Loire, le terrain silurien est beaucoup plus développé que le terrain cambrien. Il se compose d'une série de couches de grès, de schistes et de calcaires alternant entre eux sans ordre de succession bien constant ; cependant, partout où les circonstances de stratification m'ont permis de juger l'ancienneté relative de diverses couches, j'ai trouvé le calcaire plutôt à la limite supérieure du terrain. Les grès et les schistes se
DU DÉPARTEMENT DE LA LçanE.
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montrent par contre dans toutes les parties du terrain, alternant seuls entre eux à la base, et avec le calcaire dans la partie supérieure. Les grès sont généralement à grains fins; les Grès du terrain . petits noyaux, dans les variétés tes pins grossières,
fort rarement de la grandeur d'une noix. Outre les galets de quartz blanc, les grès siluriens ren, ferment encore des noyaux de lydienne, de quart, zite lustré et de schistes, débris évidents de l'étage
de transition inférieur. Le ciment est plutôt argileux que siliceux; toutefois ces grès sont assez compactes et durs, du moins à la partie inférieure du terrain. Leurs couleurs très-variées sont d'une nuance foncée ,jamais ils n'ont l'éclat lustré ; leur cassure est toujours grenue, souvent terreuse et terne; quelques variétés sont micacées. Les schistes de l'étage silurien sont tendres et cassants ; toutefois, à la limite supérieure du ter, rain , on en trouve de fort tenaces qui passent aux
Schistem siluriens.
grès feldspathiques et cristallins de l'étage. anthraxifère. Ordinairement argileux, ils se délitent facilement au contact de l'air; mais dans le voisinage du porphyre granitoïde, ils ont été quelquefois changés en roches amphiboliques ou talgueuses , qui résistent mieux aux influences de l'atmosphère. Les couleurs des schistes sont aussi variées que celles des grès.
Les calcaires intercalés entre les bancs des schistes, ont toujours une teinte foncée, grise ou noire, tirant sur le bleu. Le choc développe dans
quelques variétés une odeur bitumineuse. Des tiges d'encrines sillonnent la roche et apparaissent dans les cassures en travers comme autant d'anneaux de calcaire spathique. Outre ce fossile
Calcaire sil.. rien.