Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1841, série 3, volume 19)

TERRAINS DE TRANSITION ET PORP1IYRES

thraxifère jusqu'aux environs d'.Amions. Depuis Saint-Germain-Laval on peut suivre la bande du terrain silurien, le long de la vallée de l'Aix , en traversant les communes de Grezolles , Luré Juré, Saint-Romain-d'Urfé et Saint-Just en Chevalet. Mais cette lisière n'est point continue : le porphyre granitoïde a fracturé le terrain silurien et en a isolé les diverses parties.

On retrouve même des lambeaux du terrain silurien dans toute la vallée du Lignon , entre Boïn et le mont Urfé , lambeaux qui furent séparés de ceux de la vallée de l'Aix par les puissantes masses du porphyre granitoïde dont se composent presque exclusivement tous les co-

DU DÉPARTEMENT DE L.

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térieurement au dépôt du terrain supérieur. Vers le nord du département , l'étage moyen n'est plus représenté que par quelques lambeaux isolés sur le flanc de la chaîne porphyrique des bois de la Madeleine. Le porphyre quartzifère, en traversant le grès anthraxifère, a ramené au jour quelques débris du terrain immédiatement inférieur. Pour mieux faire connaître le terrain silurien et ses rapports avec l'étage supérieur, je vais maintenant décrire plus en détail les points les plus re-

marquables de cette lisière dont je viens d'esquisser et la position et le rôle.

J'ai déjà nommé Regny, dans la vallée du

Environs

de

teaux compris entre les deux vallées parallèles. .4u

Rhin , comme l'un des points où le terrain silu- Reg"Y. ( Car!' .86 de Cassini).

delà de Saint-Just en Chevalet , en continuant à remonter la vallée de l'Aix , on rencontre bien encore, avant d'atteindre le granite de la chaîne du Forez, quelques lambeaux du terrain dé transition au milieu dit porphyre quartzifère; mais ils me semblent plutôt devoir appartenir au terrain cambrien , et je les ai mentionnés plus haut. Au nord de cette bande discontinue de schistes,

anciennes carrières, on voit, sur le bord de la

grès et calcaires, s'étend le grès anthraxifère ; tou-

tefois, depuis les environs de Grezolles , dàts la direction de Saint-Polgue et Dancé à Cordelles, les couches de l'étage moyen ont éprouvé un relèvement très-exactement dans le prolongement de celui que j'ai signalé sur la rive opposée de la Loire entre Regny,, Montagny et Thizy. Sur les deux flancs de cette protubérance du terrain silurien s'appuient, en plongeant en sens inverse , d'abord des conglomérats, puis des grès feldspathiques du terrain anthraxifère. La cause qui a pro-

duit ce relèvement paraît donc avoir agi pos-

rien paraissait le plus à découvert; c'est donc ses environs que je vais citer en premier lieu. Si du pont de Regny on se dirige vers Saint-Sympho-Banes calcaires rien, on ne tarde pas à rencontrer des deux côtés "" de la route, aux environs du hameau de la Gouthière , plusieurs carrières dans lesquelles on exploite du calcaire ; et même , avant d'atteindre les route récemment élargie, des couches régulièrement stratifiées , dont les unes sont calcaires, les autres schisteuses et arénacées. Depuis peu de temps, une nouvelle carrière a été ouverte dans cette localité. Les bancs calcaires sont séparés les uns des antres par des lits minces d'argile schisteuse , se délitant facilement à fair. La puissance des bancs varie de quelques centimètres à 5 ou.6 décimètres. La roche est d'un bleu noirâtre à cassure esquilleuse , traversée par quelques veines assez rares de spath calcaire blanc; elle renferme des tiges nombreuses d'encrines indéterminables,