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TERRAINS DE TRANSITION ET PORPHYRES

dont la matière organique a été remplacée par du carbonate de chaux lamelleux d'un gris clair. J'ai trouvé dans ces diverses carrières plusieurs autres fossiles que M. Voltz a eu la bonté de (léterminer; ce sont : Orthis, voisin de Striatella Orthis nova Spirifer resunatus? species'ou espèce voisine. Terebratula? mal déterminée. Syringopora ? Et quelques coquilles spirées dont on ne voit que la coupe, peut-être Eomphale ? Ces fossiles sont, pour la plupart , irrégulièrement distribués dans les bancs calcaires; toutefois, on en rencontre quelquefois un certain nombre groupés à la séparation des bancs calcaires et schisteux, surtout dans la nouvelle carrière ; ce sont alors presque exclusivement les deux espèces d'orthis , qui d'ailleurs, après les encrines, sont le plus répandues dans ce terrain. Ces fossiles , quoique peu nombreux , semblent cependant bien, par l'absence des productus et par l'abondance des orthis , caractériser le calcaire comme terrain silurien. Le grès qui alterne avec le calcaire est gris verdâtre ; les grains qu'il renferme sont quartzeux, le ciment est de même nature que la matière argileuse des schistes. Dans le voisinage des bancs calcaires, les grès font quelquefois effervescence avec les acides. Au milieu des bancs de grès fins,

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on rencontre des poudingues, dont quelques

noyaux sont de la grosseur d'une noisette, noyaux parmi lesquels on ne distingue pas uniquement

du quartz blanc, mais aussi du quartz noir et

DU DÉPARTEMENT DE LA LOIRE.

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du grès quartzite lustré , débris du terrain cambrien. La direction des couches est la même dans le3 trois carrières ; elle est orientée suivant hora 12 et l'es' bancs calcaires plongent faiblement vers hora 6. D'après la disposition des lieux , il me parait hors de doute que les couches exploitées dans les diverses carrières ne sont pas les mêmes, et que le calcaire alterne ainsi plusieurs fois avec les grès et les schistes. En continuant maintenant à gravir, -le long de Le poudingue la route de Regny Saint-Symphorien la crête ptieluertagreep qui sépare les vallées du Rhin et de l'Ecorron , en stratification - discordante sur

nous ne tarderons pas à rencontrer au-dessus du les schiStes calcaire , d'abord des schistes verts tendres et fria- rions. hies, puis au-dessus, un conglomérat composé de schistes brisés, entremêlé> de fragments calcaires

et de débris du porphyre granitoïde. Les schistes semblent même , vers la partie .inférieure du conglomérat, alterner à plusieurs reprises avec lui; du moins de fortes masses schisteuses sont comme intercalées entre les bancs du conglo.

mérat ; mais, vers la partie supérieure, le conglomérat se montre seul et passe au grès feldspa-

thique de l'étage supérieur, qui forme tout le plateau de Lay et de Saint-Symphorien , et renferme des couches d'anthracite en divers points de la vallée de l'Ecorron. La stratification des deux terrains n'étant pas très-nette dans cette localité, il n'est guère possible de décider si la superposition est parallèle ou transgressive. Mais si du pont de Regny, déjà cité, on remonte

le Rhin le long de la rive gauche, en suivant un petit chemin qui s'élève d'abord à mi-coteau du G Tome XIX tS4i. ,

(Fig. 9.)