Annales des Mines (1841, série 3, volume 19)
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TERRAINS DE TRANSITION ET PORPHYRES
flanc du vallon, on trouvera presque immédiatement du grès et une espèce de poudingue en couches bien réglées, dirigées suivant bora 4, et ), en plongeant faiblement au sud-est (bora sens inverse de la pente du terrain ; plus loin, en redescendant vers le Rhin ( à un quart de lieue à peu près de Regny), apparaissent de nouveau le calcaire et les schistes inclinant visiblement vers l'ouest, sous les grès et poudingues de l'étage supérieur.
La direction de ces schistes est hora 12 , la même que celle du calcaire exploité près du hameau de la Gouthière. La superposition est
donc complétement transgressive ; l'inclinaison des schistes est d'ailleurs plus forte que celle des couches de grès.
Le poudingue est à petits noyaux, mais On distingue très-bien les galets de quartzite, de grès argilo-quartzeux (silurien) et même de calcaire hl eu. Terrain silurien
Les schistes
d'une teinte grise assez
le long du Rhin jusqu'à ensiluriens' de la vallée du foncée., se montrent Rhin, en amont viron 3 kilomètres en amont de Regny ; mais ils de Regny et en relation avec le ne dépassent jamais la mi-hauteur des coteaux qui supé.terrain bordent la vallée ; le conglomérat et les grès anrieur.
thraxifère couronnent les plateaux et descendent
même dans la vallée du Rhin, non loin de sa
jonction avec le Trembouze. Entre les hameaux de (Fig. Io.)
Bel-Air et de Paillasson, le conglomérat atteint une grande puissance, et se compose principalement de gros galets arrondis de grès quartzite lustré du terrain cambrien. Au delà de Paillasson, le conglomérat devient insensiblement plus fin et passe à un grès feldspathique blanc verdâtre qui recèle de l'anthracite à 2 ou 3 mille mètres de là,
DU DÉPARTEMENT DE LA LOIRE.
83 près du hameau de Vermoulin et de Corcomby. Les couches plongent d'environ 15° au sud, et reposent également sur des schistes 'dont la stratification n'est pas bien nettement dessinée, mais ne semble pas fort différente de celle du conglomérat. La surface occupée par le conglomérat, perpendiculairement à la direction des couches, est au moins d'un kilomètre de largeur. Les mêmes relations se reproduisent en aval Terrain silurien de Regny, sur la rive gauche du Rhin. Les schistes de la vallée d' en aval de argileux vert-bleuâtres se montrent au jour le RRhin, egny. Ion, de la rivière jusqu'aux environs de Pradines , et même çà et là des bancs calcaires, du moins en amont du hameau de Promodon ; mais dès que l'on gravit les flancs des coteaux entre lesquels serpente le Rhin, on voit reposer sur les schistes soit directement le grès anthraxifère ordinaire, soit un conglomérat à noyaux de quartzite , de calcaire, de schistes et de porphyre granitoïde, conglomérat qui passe alors insensiblement au grès. On peut observer le conglomérat aux fermes de la Garde et de Favre. Sur la rive droite du Rhin on exploite du cal- Rive droite du caire non loin de Naconne , au-dessous du hameau Rhin carrières de Delaire. La masse calcaire, divisée en plusieurs de(NFairle:
bancs d'une faible épaisseur, plonge de 3o0 à l'ouest; sa puissance totale n'est que de 3 à 4 mètres; le calcaire est recouvert par un grès grossier à noyaux de quartz blanc et noir et de quartzite, et repose sur un grès très-fin, noirâtre, contenant de petits grains blancs terreux. Le calcaire luimême est criblé de ces mêmes grains, et passe insensiblement au grès. Il m'a été impossible d'y découvrir des fossiles. A 100 mètres à l'ouest de la carrière se montre un poudingue très-grossier,