Annales des Mines (1841, série 3, volume 19)
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88 TERRAINS DE TRANSITION ET PORPHYRES Sainte-Agathe, on voit les grès passer au conglomérat, et dans la gorge du Bernand , au hameau de la Chaux, paraissent, sous le conglomérat, les schistes siluriens en stratification sensiblement parallèle. Ils plongent sous un angle peu considérable du sud au nord. Les schistes siluriens sont dirigés suivant hora 8; le conglomérat anthraxifère , hora 6 -= à7.
'Un propriétaire de la localité a creusé au milieu des schistes un puits de recherches jusqu'à la profondeur de 25 mètres. Il a rencontré des filets de pyrite et du spath calcaire, mais pas la moindre trace d'anthracite , comme on pouvait s'y attendre ; les fouilles ayant été faites dans les couches inférieures au terrain a nthraxifère. Au versant opposé de la gorge du Bernand se rencontre du grès silurien, passant insensiblement à un conglomérat appartenant également au terrain silurien ; enfin , au delà de la crête , sous les
ruines du château de Montsellié., viennent de Filon d'antimoine sulCuré dans le ter-
rain silurien.
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DU DÉPARTEMENT DE LA LOIRE.
Le terrain cambrien ne parait pas exister en ce point sous la formation silurienne. Citons enfin un exemple pris sur la rive gauche Environs de Sou ternon. de la Loire. Nous avons vu plus haut que les cou- ( Carte 87 de ches du terrain silurien ont éprouvé un relève- Cassini.) ment dans la direction de Grézolles à Saint-Polgue et Dancé , et ne sont point recouvertes par les erres anthraxifères. Elles sont particulièrement développées entre Saint-Polgue , Souternon et SaintGermain-Laval. .
Les grès et les schistes alternent plusieurs fois
en couches assez régulières, dont la plongée est faible , mais la direction très-variable. Les schistes friables et terreux se décomposent
facilement au contact de l'air; leur couleur ordinaire est le gris-vert plus ou moins foncé. Les grès sont tantôt d'un vert bleuâtre foncé, et alors d'une
grande dureté ; tantôt d'un vert olive, et dans ce cas plus généralement peu consistants. Le calcaire ne paraît exister que sur deux points :
nouveau des schistes siluriens argileux. Au milieu de ces schistes se trouvent quelques bancs calcaires, età côté de la carrière on exploite du sulfure d'antimoine , qui fut découvert, il y a une vingtaine d'années ,.par les travaux mêmes de la carrière de pierre à chaux. L'antimoine traverse en filon le schiste et le calcaire. Outre l'antimoine sulfuré ordinaire; le filon renferme encore de
au-dessus de Saint-Germain-Laval et an hameau de Lucé (commune de Cremeaux ). Dans la première localité on exploite un banc Calcaire de SIintercalé Germain Laval. calcaire, de 4 à 5 mètres de puissance, entre des schistes au mur , et des grès au toit. Il incline d'environ 6o° au sud-sud-est. Le calcaire est gris bleuâtre, criblé de tiges d'encrines, et répandant une odeur fétide par la percussion. On y trouve en outre quelques térébratules. Les encrines existent aussi dans les schistes voisins du
de porphyre rouge quartzifère. Les schistes siluriens de Montsellié reposent sur des schistes verdâtres Cristallins et feldspathiques qui passent insensiblement au gneiss des environs 4e Sainte -Agathe et de Panissière
calcaire. Les rapports entre les deux étages du terrain coupe de la dite
l'oxyde pulvérulent blanc, et de l'oxy - sulfure rouge. Non loin de là paraissent plusieurs filons
silurien peuvent être observés en divers points, mais l'étude en est surtout facile dans une gorge qui descend des environs de Dance vers le hameau
du Minet.
( Fig..
)