Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1841, série 3, volume 19)

1°4 TERRAINS DE TRANSITION ET PORMYRES phyre. Au sommet du coteau de Leigneux , paraît un lambeau du terrain anthraxifère , dans lequel on a fait quelques recherches sans succès. Ni le porphyre granitoïde, ni les schistes de tran-

sition ne pénètrent au milieu des couches anthraxifères , qui reposent au contraire sur les schistes siluriens en stratification tout à fait discordante. Sur le versant opposé de la vallée, non loin du

hameau de Cremaire , on retrouve encore les

mêmes schistes au milieu du porphyre granitoïde ; au contact ils sont altérés au point de ressembler à certains gneiss. On peut faire une étude complète des diverses Route royale de Lyon à Cler- variétés de porphyre granitoïde en suivant, depuis r S -I 1- Boën à Saint-Thurin , la route royale de Lyon à n'ni

rin. Diverses va- Clermont.

A Bon et immédiatement au-dessous porphyres sont identiques avec ceux de l'esphyre granitoïcarpement de Trélin. Les variétés rouges et roses de. de -feldspath prédominent. Plus loin , en face du hameau l'Argentière , le porphyre est d'un gris riétés du por- les

très-clair, tirant un peu surie vert. C'est une masse

feldspathique faiblement lamelleuse, criblée de mica en feuillets très-peu nets; le quartz est moins rare. Filons d'une En face de Leigneux la roche se couvre sur roche diorilique toutes les faces de cassure, de parties stéatiteuses dans le porphyre d'un vert tendre; en même temps quelques filons granitoïde.

d'une masse amphibolique verte, compacte, traversent en divers sens les escarpements porphyriques. Ils sont réguliers et ont de orn,5o à i mètre de puissance. A la loupe on distingue dans cette substance verte de petits cristaux de feldspath et du quartz, peu de mica. Elle me paraît appartenir à la classe des roches pyrogènes di-

DU DÉPARTEMENT DE LA LOIRE.

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ritiques , et ne doit pas être confondue avec les schistes verts amphiboliques , ni avec les grès an-

thraxifères d'apparence porphyrique, qui sont d'origine aqueuse, mais modifiés après coup par une action ignée. En face de l'Hôpital, le porphyre reprend les caractères de celui de Bon avec les colorations roses et rouges, mais il est généralement moins dur. Un peu plus haut apparaissent au milieu du porphyre, d'abord des masses isolées, puis des lambeaux plus considérables de schistes de transition analogues à ceux de Leigneux. A chaque pas on a sous les yeux la preuve de la postériorité de cette roche ignée. Les schistes appartenant aux lambeaux d'une certaine étendue n'ont éprouvé qu'une faible altération ; ils sont fragiles, terreux,

(Fig. 8.)

d'un vert clair et tout au plus un peu ondulés, tandis que les schistes enclavés au milieu du porphyre sont durs, cristallins, d'un vert foncé, offrant des traces de fibres amphiboliques et quelquefois des veinules de spath calcaire. Au hameau de la Soulagette , on exploite du calcaire silurien calcaire bleu au milieu des schistes siluriens ; les de laseutagette.

couches ont été bouleversées tout à la fois par le porphyre granitoïde et par un puissant filon de porphyre rouge quartzifère.

A Saint -Thurin et jusqu'au lieu appelé les

Filonsmétalli-

_Ruines , le porphyre est de nouveau blanc et ana- fères dans lep., granit.oïlogue à celui d'Argentière , toujours çà et là in- d ephyre de St-Thurm,

terrompu par des masses plus ou moins tourmentées de schlstes argileux, et traversé par de nombreux filons de pyrites de fer, de misspikel et même de galène non argentifère. Remarquons en passant que ces filons se trouvent dans le voisi-