Annales des Mines (1841, série 3, volume 19)
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TERRAINS DE TRANSITION ET PORPHYRES
levé le gneiss suivant hora 3 à 4. D'abord la direction générale de la bande granitique est parallèle à celle des couches de gneiss, et en second lieu le gneiss, dirigé suivant hora 3, couronne directe-
ment les hauteurs granitiques; c'est le cas des coteaux de Saint-Julien-sur-Bibost, du mont Popez et de la colline qui s'élève au sud de Painssière ( voyez fig. 1). 11 ne sera pas inutile de rappeler d'ailleurs que le gneiss est ,fréquemment
transformé en schiste amphibolique au contact du granite; et que ce dernier contient quelquefois des blocs isolés de gneiss, comme le granite du Pilas, par exemple aux environs d'Essertines. Enfin, près de Sainte-Foy, le granite se rencontre sous forme de filon au milieu du gneiss. Par Contre, je n'ai jamais aperçu cette roche granitique dans les terrains de transition ; il est donc probable qu'elle est d'origine antérieure, et par suite bien différente du porphyre granitoïde. Quant aux caractères minéralogiques, ce granite est très-feldspathique, cristallin, peu quartzeux et légèrement micacé. Sous ces divers rapports il ressemble au porphyre granitoïde, mais il en diffère par de grands cristaux de feldspath, analogues à ceux du porphyre quartzifère, cristaux quelquefois hémitropes. Il est d'ailleurs tantôt dur, tantôt
très- friable , généralement d'un blanc grisâtre avec des cristaux de feldspath rosé. Quelquefois il passe à une roche euritique rose fort dure, espèce
de granite à grains très-fins. On en trouve sur la route de Pamssière à Feurs. J'ai rencontré aussi dans ce granite des cristaux très-nets d'amphibole
de 5 à 6 millimètres de longueur, entre autres lieux au-dessus cr E ssertines.
L'antériorité du granite relativement au por-
DU DÉPARTEMENT DE LA LOIRE.
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phyre quartzifère est établie par de nombreux filons de cette dernière roche, que l'on trouve au milieu du granite, entre Villechenève et Nlontrotier,, sur le prolongement de la chaîne de Violay. Je ne puis affirrher que ce granite, porphyroïde de Al. Fournet soit réellement identique avec le granite de la chaîne du Pilas , mais au moins une certaine analogie dans les caractères minéralogiques, et des relations géologiques semblables le rendent très-probable. La direction du porphyre granitoïde me parait La direcli.n être bora ; je dis me parait, car on manque rdpehpyarref:,n,iede faits assez positifs pour résoudre la question dehora
manière à ne laisser aucun doute dans l'esprit. Voici les raisons qui me portent à admettre la di- Nouveau sysde soulèvela ligne de contact du granite tème rection hora u ment. et du porphyre, les vallées du Lignon , de l'Aix et de l'Ysabl e , bordées en majeure partie par le porphyre granitoïde, et plusieurs filons bien saillants de cette même roche, dans les coteaux qui dominent Juré:au nord-est, ont tous exactement cette
direction. L'apparition du porphyre granitoïde ne correspondrait donc, ni pour l'âge ni pour la direction, à l'un des systèmes de soulèvement de
M. Élie de Beaumont. Le nouveau système se trouverait. intercalé entre le deuxième et le troisième de ce savant géologue. je terminerai par quelques remarques sur la Leporphyregraposition relative du porphyre et du granite. Les niLoided" ds,urgi faits relatés ci-dessus , particulièrement la coupe (7ainir granuintie-
observée au château de RçFhefort, établissent que que Prée;dse le granite des montagnes du Forez est plus ancien eest, spaaraT171,,t1
que le porphyre granitoïde , et la circonstance celle qu'au milieu de ce- granite on ne trouve jamais Di lambeaux ni fragments de schistes siiinienb,
gl'auiLe.