Annales des Mines (1841, série 3, volume 19)
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TERRAINS DE TRANSITION ET PORPHYRES
DU DÉPARTEMENT DE LA LOIRE.
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dans toute la Partie supérieure de la vallée du Rhodon au sud de Montagny ; à la suite du conglomérat vient le grès ordinaire que l'on voit assez nettement stratifié le long du chemin qui conduit de Combres au hameau d'Achard. Les couches plongent au sud-sud-est. Un grès d'une nature particulière est exploité pour moellon, dans une petite carrière située au nord-ouest de Combres , près de la bande du conglomérat. Il est formé par une pâte terreuse, assez compacte, d'une nuance verte, au milieu de laquelle se trouvent un trèsgrand nombre de noyaux sphériques de spath calcaire blanc tacheté de rouge. Les noyaux sont de la grosseur d'un pois, et se détachent assez facilement de la pâte. On y découvre aussi quelques petits grains pyriteux. Je n'ai vu nullement ailleurs une roche semblable. L'anthracite se montre au jour au sud-ouest hameau d'Achard, dans le petit vallon qui sépare Combres des hauteurs de Montagny. Les affleurements semblent prouver qu'il y a au moins deux couches; mais comme aucun puits n'a encore été approfondi au-dessous de la première couche, on ne peut rien affirmer de positif à cet égard. Disposilion des La couche exploitée plonge d'environ 15 à 200 "ehes d'an-vers le sud; sa puissance moyenne est de tm,30 à thraeRe. 1-,6o ; elle est divisée en trois assises par deux bancs de grès schisteux d'environ 15 centimètres chacun. La couche est enveloppée au toit et au mur par un grès jaunâtre très-feldspathique , qui renferme des nodules assez nombreux d'une substance verte tendre (hydrosilicate d'alumine?). Ce grès ressemble beaucoup à certains porphyres quartzifères décomposés.
L'anthracite est très-sèche et schisteuse, entremêlée- de parties argileuses noirâtres, de manière
Qualité de
ranthrs.eit,
à laisser fréquemment jusqu'à 5o p. o/o de cendres; elle est ainsi bien moins pure que celle de Bully,, et n'est guère employée que par les chaufourniers de Thizy et de Montagny. L'exploitation, entre les mains des propriétaires de là surface, est très-peu active et même interrompue pendant la mauvaise saison à cause des eaux. En c depuis les mines de Combres ,Gis irès-cristalvers le fond de la vallée de la Tramhouze , dans lei,' dde' A uchhenrcî la, direction nord-sud , on arrive à des bancs du afreeiant les for-
terrain anthraxifère qui sont supérieurs aux cou-"v".d"-C-es ches d'anthracite. On rencontre d'abord un grés Le, friable, micacé, d'une teinte rougeâtre; plus loin il est vert, et au fond de la vallée il est cristallin et possède une dureté et une ténacité extraordi-, mires. Au delà de Trambouze, la crête étroite qui sépare cette rivière de celle du Rhin, entre Aubertière et Roche, est exclusivement formée de grès verdâtre d'apparence porphyrique, sans indices de stratification. Il en est de même au sudouest de Combres , au hameau de Chaland ," où le grès affecte les formes pseudo-régulières des ba-
saltes. L'apparence porphyrique de ces roches qui contraste singulièrement avec la friabilité des
grès de Combres, me semble, au reste, facile à expliquer. Le terrain de Combres repose directement sur les schistes siluriens , et n'est point traversé par des masses considérables de porphyre, tandis que le grès cristallin de la rive gauche de la Trambouze est très-rapproché des. puissantes masses de porphyre quartzifère .de Thizy, SaintVictor et Amplepuy, et repose peut-être même sur des coulées de porphyre granitoïde. Ces roches