Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1841, série 3, volume 19)

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TERRAINS DE TRANSITION ET PORPHYRES

trouver cette roche au sommet de la plupart, des collines à pentes roides. En poursuivant le vallon qui conduit de SaintAnthracite dans la "liée de FÉClaude à Lay , on passe auprès de plusieurs ancorron. ciennes exploitations et non loin de quelques re( Fig. cherches récentes. La direction des couches est assez variable et paraît avoir été modifiée par le porphyre quartzifère. Dans le domaine de Salles, on reconnaît clairement les affleurements de 4 à 5 couches différentes , et depuis mon passage en ces lieux les recherches ont conduit à un amas ou banc de plusieurs mètres de puissance. Anthracite On a exploité également de l'anthracite dans à Lay. les environs de Lay et de Saint-Symphorien. Près de là, entre Ce dernier bourg et Fourneaux, le grès est éminemment cristallin , aussi a-t-il été décrit comme granite à petits grains par M. Dufresnoy, dans sa Description géologique de la ( Carte 87 de France, t. r, pag. 251. Mais auprès du hameau Cassini. )

de Chassin , dans une carrière sur les bords mêmes de la route , on peut distinguer une véritable stra-

tification; d'ailleurs, cette roche passe insensible-

ment au grès à anthracite de Lay, et celui-ci au conglomérat des environs de Reply. La cristallinité dés grès de Fourneaux paraît être une conséquence du voisinage de la grande chaîne porphyrique qui se trouve à la limite des départements Variété marbrée

de graanthraxifère.

de la Loire et du Rhône. Une variété particulière de grès anthraxifère.se

DU DÉPARTEMENT DE LA LOIRE.

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comme dans les environs d'Amplepuy le véritable porphyre quartzifère est également abondant, je les confondis longtemps l'un avec l'autre, et je pensai que le grès vert cristallin , que je regardais encore comme une variété du porphyre granitoïde , passait ainsi au porphyre quartzifère; d'où je conclus que le porphyre granitoïde et le porphyre quartzifère n'étaient que des variétés d'une même classe de roches ignées sorties dut sein de la terre l'une après l'autre sans interruption proprement dite. Vers le nord du département, c'est-à-dire entre les vallées du Rhodon et du Botoret , le grès anthraxifère n'apparaît plus qu'en lambeaux isolés. Des masses très-nombreuses de porphyre quartzifère, branches latérales de la chaîne nord-sud qui sépare, depuis Amplepuy, le département de la Loire de celui du Rhône, bouleversent considérablement toutes les anciennes formations de sédiment. Le porphyre, les schistes siluriens et le grès ou conglomérat anthraxifère alternent plusieurs fois les uns avec les autres à des distances trèsrapprochées , en sorte qu'il .est à peu près impossible de tracer une carte géologique exacte de cette

partie du département. Il serait inutile de décrire en détail tous ces lambeaux épars ; il suffit de rappeler que le grès se perd vers le nord sous les terrains jurassiques, et se prolonge à l'ouest sous les sables tertiaires de la

rencontre à Ainplepuy et dans les tranchées du chemin de fer de Roanne, entre Neullize et l'Hô-

plaine de Roanne, pour l'ejoindre sans doute le terrain à anthracite que nous avons fait connaître

pital. Le grès feldspathique est comme marbré ou

Je citerai cependant les environs de la Gresle Environs de la comme l'un des points qui font le mieux con- Gresileci dans le naître la nature véritable du grès cristallin qui a nteoniLt7 'Par-

nuancé de vert et de rouge. Les parties rouges ressemblent alors beaucoup à certains porphyres

quartzifères à petits cristaux de feldspath. Or,

sur la lisière occidentale du bassin tertiaire.