Annales des Mines (1841, série 3, volume 19)
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DES ENVIRONS D'ALMÉRIA ET D'ADRA.
MINERAIS DE PLOMB
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.demie après la coulée , et deux heures à deux heures un quart7après que le chargement a été opéré. Les,crasses qu'on enlève à la surface des barres sontirejetées dans le fourneau. Durant ,ce temps, on brasse le minerai par les portes déjà indiquées , mais surtout par les portes et 2 de l'arrière. Deux heures et demie après le chargement, on remue un peu les crasses et mattes .placées près de la porte n° 3 de la face de coulée, -et qui alors sont très-ramollies. -Les opérations successives ou simultanées du jrenouvellement des surfaces avec alternatives -de coups de feu plus ou moins forts, résultant du
La chaux ajoutée agglomère et fait épaissir les mates et les scories qui bouillonnaient beaucoup avant cette addition. La matière est pâteuse, mais peu tenace. Elle forme la véritable crasse, analogue à -la crasse blanche ancienne de Poullaouen , et on la .retire par la porte du milieu, du côté de l'arrière. Le fourneau est alors nettoyé, puis rechargé. Le minerai rend le plus ordinairement clit premier jet 66, 671/2, 68 p. o/o de plomb marchand en saumons, qui pèsent près de 6 arrobes, plus ou moins, et qui ne sont jamais affinés. Dans l'usine de don Juan Reiu, située près de
.grillage. -C'est aussi .pendant tout cet intervalle de
5o quintaux castillans de houille des Asturies, flambant bien et de bonne qualité. Elle coûte, rendue à l'usine, de 9 à mo réauxle quintal.
celle de Saint-André, on a obtenu jusqu'à 70 p. o/o, en suivant complétement le procédé anglais().
mode de chauffage, se continuent jusqu'après quatre heures et demie de travail. C'est cette -partie de -l'opération qui ressemble le plus à un
On consomme par vingt-quatre heures de 48 à
temps qu'on est obligé .parfois de rafraîchir le 'fourneau, lorsque -par maladresse on en a trop élevé la température; mais je n'ai pas remarqué qu'orrâit soin de diviser le travail en un certain nombre de feux. L'ingénieur de l'usine était absent lors de mon
On emploie 16 arrobes de chaux fabriquée avec des calcaires du Rio Adra et des escarbilles provenant des grilles du fourneau.
On occupe pendant les mêmes vingt-quatre heures huit 'ouvriers, dont six titulaires ou maes-
passage , et les autres personnes de l'établissement auxquelles je .me suis adressé pour éclairer .cette
tros et deux setvientes ou chauffeurs. On paye les six premiers à raison de 9 réaux par jour; les
question fort importante à mes veux, n'ont pas semblé comprendre ce que je lieur demandais,
deux autres reçoivent 6 réaux. Je n'ai pas assez étudié l'allure des fourneaux où l'on fait écouler des scories, pour me permettre de donner des détails de la manipulation. je me
quoique le français fût leur langue naturelle. Au bout. de -cinq heures, le fourneau ayant acquis une chaleur intense, et les produits étant fortementramollis près de toutes les portes On les a toutes fermées, et on a donné un bon coup de feu, qui
,(1) On ne pèse ni les ctasses ni les cadmies : les premières sont portées directement dans la cour des fourneaux
a été maintenu près d'une heure, après laquelle on a projeté surie bain quatre arrobes de chaux préalablement éteinte avec aussi peu d'eau que possible.
à manche au moyen de brouettes en fer. J'ignore cc que deviennent les cadmies
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