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ET DES FOURNEAUX A TUYÈRES.

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TIIÉORIES DE LA CÉMENTATION

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mémoire (i) qu'il publia au commencement de l'année ii3o . Il prouva que le gaz découvert par Priestley différait essentiellement du gaz inflammable produit par la distillation du charbon ou par la réaction de l'eau sur ce dernier corps; que

ment jusqu'au point de ne donner aucune Substance gazeuse, produisent beaucoup de gaz inflammable lorsqu'on les chauffe mélangés l'un avec l'autre.

c'était un composé d'oxygène et de carbone moins riche en oxygène que l'acide carbonique, et que,

J. Woodhouse, professeur de chimie à l'univer-

sité de Philadelphie,, répéta les expériences de Priestley et en confirma l'exactitude : il observa

par conséquent, sa production, dans les circonstances indiquées par Priestley, s'expliquait tout naturellement par la nouvelle théorie. De leur côté, les chimistes français Clément et Désormes, en vérifiant les faits annoncés dans le mémoire de Woodhouse , furent conduits aux mêmes résultats que Cruikshank. La vraie nature

que le gaz inflammable se produit également lors-

qu'on fait réagir le charbon, préalablement calciné, sur les oxydes de zinc, de cuivre, de plomb, de manganèse et de bismuth : toutefois la véritable cause du phénomène si bien mis en lumière par Priestley, lui resta inconnue. Dans le dernier des deux mémoires (i) qu'il consacra à la descrip-

du gaz inflammable fut signalée pour la première

tion de ces expériences, Woodhouse présenta comme conclusion une sorte de terme moyen

ibis, en France, par le rapport que Guyton présenta à l'Institut, le 13 juin i 8o s , sur la découverte de ces deux chimistes (2). Dans leur mémoire qui fut publié peu de temps après (3), MM. Clément et Désormes firent connaître la

entre l'ancienne et la nouvelle théorie. 11 attribua la production du gaz inflammable à la réaction du charbon sur l'eau qui, dans l'opinion de Priestley,

plupart des propriétés du nouveau gaz, et le nom-

faisait partie constituante des oxydes métalliques; mais comme il avait observé que les oxydes

mèrent oxyde de carbone. Il importe de mentionner ici qu'on trouve dans ce mémoire une vague indication des propriétés réductives de l'oxyde de carbone, dans le passage

métalliques, en réagissant sur le charbon, produisent plus d'acide carbonique que ne fait l'eau dans les mêmes circonstances , il admit aussi, contrairement à l'opinion de Priestley, que les oxydes contenaient , outre l'eau constituante

Observations sur les différentes combinaisons de

une certaine quantité d'oxygène en excès. Cruikshank de Woolwich répéta également, en Angleterre, les dernières expériences de Priestley; mais il en donna enfin l'explication dans l'important

l'oxygène avec le carbone, en réponse à quelques-unes des dernières objections du docteur Priestley contre le nouveau Nisystème de chimie, par Cruikshank de Woolwich. eholson's Journal, cahier d'avril 1801. Annales de chimie , tome 38, page 287. Mémoire sur la réduction de l'oxyde blanc de zinc

par le charbon, et sur le gaz oxyde de carbone qui s'en

(1) Observations on certain objections of Dr Joseph

dégage, par les citoyens Désormes et Clément. Annales de chimie, tome 39, page 26.

Priestley to the antiphlogistic system of chymistry, by James Woodhouse. Philadelplua , Medical Repository, y. iv, n° 2.

Cité Annales de chimie tome 38, page 285.

LUI