Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1841, série 3, volume 19)

410 que en deux proportions : l'une des combinaisons

214C1"-i-Azle est connue depuis longtemps; on

l'obtient facilement en distillant de l'oxyde de mercure avec du sel ammoniac. La seconde combinaison HgC12+Az"FI6 s'obtient en ajoutant de l'ammoniaque à une dissolution de sel ammoniac, et en versant ensuite goutte à goutte dans la liqueur bouillante du bichlorure de mercure dissous jusqu'à ce que le précipité qui se forme se redissolve; par le refroidissement de la liqueur, la combinaison en question se sépare sous la forme de petits cristaux qui sont des dodécaèdres réguliers comme ceux du grenat. Cette combinaison est fréquemment mêlée avec une certaine quantité de précipité blanc ; l'eau la décompose. D'ailleurs, d'après l'examen de C.-G. Mitscherlich, les rapports

trouvés par lui, par Kane et par Ullgren ; entre le mercure, le chlore et l'ammoniaque, ne s'appliquent qu'à un corps lavé jusqu'à un point déterminé. Le précipité blanc consiste-t-il en hydrargyrate d'ammoniaque et bichlorure de mercure? alors il doit perdre 3,5 pour Io° d'eau. Kane n'a

obtenu que fort peu d'eau du protochlorure de mercure, un mélange d'azote et d'ammoniaque, et a conclu de ses expériences que le précipité blanc renfermait, au lieu d'oxyde de mercure, de l'amidure de mercure ; cependant , lorsqu'on chauffe le précipité blanc, on obtient, en élevant peu à peu la température, d'abord une grande quantité d'ammoniaque sans la moindre trace d'azote, ensuite du perchlorure de mercure ammoniacal qui , chauffé lui-même , commence à fondre , puis se volatilise et peut se distinguer surle-champ du bichlorure de mercure, en ce que, chauffé, il laisse dans la panse de la cornue un

EXTRAITS.

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corps rouge qui, à la température de 3600, se décompose en protochlosrure de mercure , mercure et azote; si l'on distille rapidement, le mercure décompose alors le perchlorure ammoniacal et il se l'ovine du protochlorure de mercure. On obtient le corps rouge le plus pur possible

lorsqu'on maintient la température du bain d'alliage jusqu'à ce qu'il se soit formé un peu de protochlorure de mercure; il consiste en petites écailles cristallines et il a tout à fait l'aspect de l'oxyde de mercure cristallin ; il est insoluble dans l'eau, inaltérable par les dissolutions aqueuses des alcalis, même à la température de l'ébullition de la liqueur. On peut faire. bouillir ce composé avec de l'acide nitrique étendu ou concentré, ou de -l'acide sulfurique médiocrement concentré sans qu'il soit décomposé ou dissous : par l'ébullition avec l'acide sulfurique, ou avec l'acide hydrochlorique concentré, il se décompose et se dissout; il ne se dégage pas de gaz ; /a dissolution hydro-

chlorique contient du bichlorure de mercure et de l'ammoniaque. Chauffé au-dessus du point d'ébullition du Mercure , il dégage de l'azote et il se sublime du mercure et du protoChlorure de mercure ; ces trois produits ont été dosés dans plusieurs opérations; le résultat conduit à la formule 2I-IgC1 H-Hg3Ae, qui représente une combinaison de bichlorure de mercure avec de l'azoture de mercure; on ne parvient pas à isoler l'azoture du mercure, soit qu'on

fasse arriver du gaz. ammoniac sur la matière chauffée, soit qu'on chauffé avec précaution l'oxyde

de mercure ammoniacal. li résulte de la composition du chloro-azoture

mercuriel, que le précipité blanc ne consiste