Annales des Mines (1841, série 3, volume 19)
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EXTRAITS.
4.1 2
point en un atome de bichlorure de mercure combiné-avec un atome d'amidure de ce métal, mais en trois atomes des deux substances 3HgC12 -I-- 3 H gAz114.
La chaleur en sépare deux atomes d'ammoniaque
nAzlIG et un atome de bichlorure de mercure ; deux autres atomes de bichlorure se combinent avec un atome d'ammoniaque pour former le bi-r chlorure ammoniacal, de telle sorte que les de l'ammoniaque se dégagent à l'état libre. Le bibromure de mercure se comporte de la même manière que le bichlorure à l'égard de l'ammoniaque, de telle sorte qu'en chauffant aussi l'oxybromide de mercure, il se sépare du bibromure de mercure ammoniacal, et il reste le bromoazoture de mercure. Le mercure se comporte dans ces composés de la même manière que le potassium à l'égard de l'ammoniaque : le corps olivâtre qui se forme par l'action du potassium sur l'ammoniaque sec est de l'amidure de potassium 3KAz1-14, et la substance qui a l'aspect' du graphite et que l'on obtient en chauffant de famidure , est de l'azoture de potassium K.3.A.z ; dans cette réaction il se dégage de l'ammoniaque. On obtient l'oxyde d'antimoine par la voie humide et par la voie sèche , cristallisé sous deux formes, en octaèdres réguliers et en prismes; il se
forme par la voie sèche, et en grande quantité, dans les usines où l'on traite les minerais d'antimoine sulfuré; Bonsdorff et Zinkin l'ont obtenu de cette manière. Les octaèdres reposent souvent sur les prismes; on reconnaît aisément au chalu-
meau que ce ne sont point des cristaux d'acide arsénieux. On obtient l'oxyde d'antimoine par la
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voie humide en dissolvant cet oxyde dans une solution bouillante de soude et en laissant refroidir
la liqueur à l'abri du contact de l'air; on obtient quelquefois par ce moyen des octaèdres réguliers mesurables; lorsqu'on décompose une dissolution
d'émétique par l'ammoniaque, la soude, la potasse (cette dernière seulement ne doit pas être employée en excès), ou par les carbonates alca-
lins, il se sépare au bout de quelque temps de l'oxyde d'antimoine, mais en cristaux si petits, qu'on ne peut reconnaître leur forme qu'a l'aide du microscope; ils paraissent être des octaèdres. Lorsqu'on verse dans une dissolution bouillante de carbonate de soude, une dissolution également bouillante de protochlorure d'antimoine, il se sépare de l'oxyde d'antimoine sous forme de prismes tout à fait semblables à ceux qu'on trouve dans la nature. Lorsqu'on décompose à froid une dissolution de
protochlorure d'antimoine par un alcali ou un carbonate alcalin, on obtient un précipité floconneux qui, parla dessiccation, se transforme en une poudre où l'on peut reconnaître des octaèdres ; cet
effet se produit même le plus souvent pendant le lavage. Par la voie humide on ne peut obtenir
aucune combinaison alcaline de l'oxyde d'antimoine , comme H. Rose l'a fait voir dans certains cas; mais si l'on fond de l'oxyde d'antimoine avec du carbonate de soude, il se dégage de l'acide carbonique en quantité telle, que l'Oxygène de l'oxyde
d'antimoine se trouve être à celui de la soude 3
si l'on arrose la masse avec de l'eau, la
liqueur contient alors de la soude caustique.L'acide arsénieux se combine avec l'acide tartrique et avec l'acide paratartrique , pour former des combinai-