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Annales des Mines (1841, série 3, volume 19)

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EXTRAITS.

4.20

carbonique en se transformant en 2 litres d'Oxyde de carbone. Les _2 litres d'oxyde de carbone formé pèsent .2gr.,514. La chaleur spécifique de ce gaz, étant, d'après de Larche et Bérard, 0,2884. , on trouve que 2. litres dégagent en se refroidissant .de une quantité de chaleur représentée par 2,514 x 2727. L'abaissement de température 0,2885 unités qui doit résulter de l'absorption de 2.3312331

de chaleur rendue latente

sera donc

0,7 27

3,206 at. Ces calculs supposent que la quantité de cha-

leur dégagée par la combinaison est la même, soit que cette combinaison s'opère directement,

soit qu'elle ait lieu à différentes reprises. Cette loi, qui a été annoncée par M. Hess, paraît, du reste, conforme à toutes les analogies. L'erreur dans laquelle est-tombé M. Hess provient de ce qu'il a admis dans l'acide carbonique,

volume de vapeur de carbone et i volume d'oxygène condensés en un seul, ce qui donne à la vapeur de carbone une densité deux fois plus faible que celle adoptée par M. Dulong.

bustion complète ; et l'on détermine cette quantité d'oxigène par la quantité de plomb qu'ils produisent quand on les fond avec de la litharge. Mais ce moyen exact et facile d'évaluer la valeur calorifique d'un combustible, excellent en théorie, peut avoir peu de valeur dans l'application': En effet, il n'arrive jamais que toute la chaleur dégagée soit utilement employée, et la disposition des ap-

pareils, la nécessité d'un courant d'air, amènent toujours une perte qui, dans quelques cas, va jusqu'à la moitié. Là production fréquente de matières inflammables gazeuses qui échappent à la combustion est une nouvelle cause de déperdition du calorique.. C'est là sans doute ce qui fait que

moins les combustibles renferment de matières volatiles, y compris l'hydrogène, qui théoriquement devrait donner tant de chaleur, plus aussi est grande la quantité réelle d'eau qu'ils peuvent évaporer.

J'ai fait des essais d'évaporation directs , soit dans de petits fourneaux , soit dans des appareils considérables , et j'ai pris toutes les précautions convenables pour que la combustion fût aussi complète et aussi rapide que possible, et j'ai obtenu les résultats suivants La houille grasse d'Écosse contenant

7. Du POUVOIR CALORIFIQUE DES DIVERS CHAR-

BONS DE TERRE d'après la proportion d'eau évaporée pendant leur combustion ; par M. Fife. (Edinb. Journ., avril 1841.)

On admet généralement que la quantité de cha-

leur que dégagent, en brûlant, les combustibles qui sont composés de carbone, d'hydrogène, d'oxigène et d'azote, est proportionnelle à la .exigent pour leur cornquantité d'oxigène

Charbon

Cendres ..... . Matières volatiles.

.

0,505 0,075 0,420

a évaporé 6,22 de son poids d'eau. D'après l'essai avec la litharge , elle aurait dû en évaporer 9,48 perte, 28,97 pour cent. De l'anthracite contenant Charbon. . Cendres

Matières volatiles.

0,713 0,108 0,179