Annales des Mines (1841, série 3, volume 19)
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CHIMIE.
phosphites ammoniacaux sur une huile volatile 'organique sous l'influence (l'une force électrochimique.
24. Note sur P emploi de deux nouveaux procédés propres à déceler et à isoler l'ARSENIC,
dans les matières organiques et inorganiques qui en contiennent par M. Persoz. ( An. de Chim. , t. 74, P. 430.) Le procédé de Marsh ne peut pas donner de résultats certains, parce que le zinc du commerce renferme toujours de l'arsenic, et que le zinc qui provient de la réduction de l'oxide pur n'a pas la propriété de décomposer l'eau. Voici deux modes d'essai qui m'ont parfaitement réussi.
i° Les matières suspectes sont traitées par l'acide nitrique, puis on étend d'eau, on fait bouillir et on laisse refroidir; ensuite, les graisses viennent se figer à la surface ; on les enlève et on les lave. On évapore les liqueurs à consistance sirupeuse , et, si elles sont encore fortement colorées,
on les traite de nouveau par l'acide nitrique, et l'on finit par évaporer à siccité. On mêle le résidu avec 2 l'OIS 1)2 son volume de nitre, on dissout dans l'eau, on évapore à sec, après quoi on porte un point de la capsule à une température élevée, et il s'opère aussitôt une déflagration qui s'étend dans toute la masse, et qui détruit la matière organique. On enlève la matière de la capsule et on la chauffe au rouge dans un creuset de platine. On chauffe la matière (A) dans une cornue avec un poids d'acide Sulfurique égal au poids du nitre employé. Le résidu (B) resté dans la cornue con-
EXTRAITS.
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tient du bisulfate potassique avec les autres sels et retient en outre la totalité ou partie de l'arsenic, selon qu'il y avait ou non du chlorure. On le dissout dans l'eau et on le fait bouillir, en y ajoutant de l'acide sulfureux à diverses reprises , et on finit par chasser l'excès de cet acide. Alors l'acide arsénique se trouve ramené à l'état d'acide arsénieux , et l'on peut précipiter tout l'arsenic par un courant de gaz sulfhydrique. On évapore à sec le produit de la distillation qui peut contenir du chlorure arsénieux ; il reste de l'acide arsénique que l'on transforme en sulfure comme il vient d'être dit, au moyen de l'acide sulfureux et du sulfhydrique ; enfin, on réduit le sulfure d'arsenic par l'un des procédés
connus, l'argent, le carbonate de soude et le charbon, l'oxalate calcique.
2° Au lieu d'employer l'acide sulfureux pour traiter le résidu de l'action du nitre (A), on le mélange avec 1 1/2 partie de chlorure ammonique pur, et l'on chauffe dans une cornue. Tout l'arsenic se sublime à l'état d'acide arsénieux avec l'excès
de chlorure ammonique. On dissout le sublimé dans de l'eau aiguisée d'acide chlorhydrique, et l'on en précipite l'arsenic au moyen du gaz sullide-
hydrique. Il faut alors examiner si le résidu restant dans la cornue ne renferme pas encore un peu d'arsenic. Ces procédés sont également applicables à la purification des métaux arséniés. Après avoir oxidé les Minerais par le nitre, on traite le résidu par l'acide sulfurique, on fait passer dans la liqueur bouillante un courant d'acide sulfureux d'abord, et ensuite de sulfidehydrique , et l'on réunit le sulfure d'arsenic ; ou bien