Annales des Mines (1841, série 3, volume 19)
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EXTRAITS.
le résidu de la calcination avec le nitre est mélangé avec du chlorure ammonique , et calciné de nouveau, ce qui chasse en grande partie l'arsenic à l'état d'acide arsénieux. La partie fixe est traitée par l'eau aiguisée d'acide chlorhydrique, et précipitée par le su'ifidehydrique qui en sépare tout l'arsenic qui pouvait y rester.
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4. Le procédé proposé par M. Lassaigne peut donner de bons résultats, et il est surtout commode pour faire passer dans une petite quantité de liqueur une portion très-minime d'arsenic qui existe dans un grand volume de liquide, que l'on ne peut pas concentrer par évaporation, et permettre par conséquent, en traitant la nouvelle liqueur
arsenicale concentrée dans un très-petit appareil de Mauh , d'obtenir des taches beaucoup mieux caractérisées. Il faut seulement bien se garder de conclure à la présence de l'arsenic, de ce que la dissolution de nitrate d'argent se trouble, et de ce qu'elle donne un dépôt pendant le passage du gaz, ce dépôt pouvant avoir lieu par des gaz non arsenicaux mélangés à l'hydrogène, et même par l'hydrogène seul, si l'on opère sous l'influence de la lumière.
25. Rapport sur plusieurs mémoires concer-
nant l'emploi du PROCÉDÉ DE MARKT dans les
recherches médico-légales. (Commissaires MM, Thenard, Dumas, Boussingault ; Regnault,
rapporteur. ) (Compt. rend. de l'Ac., t. 12, p. 1056.)
Conclusions. 10 Le procédé de Nlarsh rend facid'acide arsénieux existantOOOO ' lement sensible dans une liqueur : des taches commencent même enà paraître avec une liqueur renfermant viron; 2. Les taches ne se montrent pas mieux avec
On peut remplacer la dissolution de nitrate d'argent par une dissolution de chlore ou d'un chlorure alcalisé. 50 La disposition indiquée par MM. Berzelius
et Liebig, et reproduite avec plusieurs améliorations utiles par MM. Lepplin.et Kamptuann de Colmar, rend sensible des quantités d'arsenic qui ne se manifestent pas, ou seulement d'une manière douteuse, par les taches. Cette disposition
une grande quantité qu'avec une petite quantité de liguenr employée clans l'appareil de IVIarsh. Il y a avantage à concentrer la liqueur arsenicale et à opérer sur un petit volume de liquide : on obtient ainsi des taches beaucoup plus intenses; 3° Il est de la plus haute importance d'interposer sur le passage du gaz un tube, de trois décimètres au moins de long, rempli d'amiante, ou, à son défaut, de coton, .pour retenir les gouttelettes de la dissolution qui sont toujours entralnées mécaniquement par le gaz : autrement on est exposé à obtenir des taches d'oxi-sulfure de zinc qui présentent souvent l'aspect des taches arsenicales;
présente en outre l'avantage de condenser l'arSenic
d'une manière beaucoup 'plus complète. Seulement il arrivera souvent que l'arsenic se trouvera mélangé de sulfure d'arsenic, ce qui pourra alté-
rer sa coeur, surtout si la substance arsenicale n'existe qu'en petite quantité. C'est à cette dernière disposition que nous donnons la préférence pour isoler l'arsenic. L'appareil